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Etranglés financièrement par le Covid-19, de nombreux étudiants basculent dans la précarité

Tel un château de cartes patiemment construit, la vie d'Honorine, 22 ans, a été soufflée par l'épidémie. Étudiante en école d'art, elle travaillait à la billetterie d'un monument historique la moitié de la semaine et le week-end. Du non-stop pour payer ses études (8.000 euros par an), ses habits, ses sorties. Une pandémie et un accident du travail plus tard, elle a tout perdu. Sauf la volonté de s'en sortir. Après le deuxième confinement, la jeune femme s'est mise en quête d'un nouveau job. "Mais rien, c'est la guerre partout, confie-t-elle. Alors je compte tout, j'économise, je me prive."

Les 600 euros d'allocations-chômage lui permettent à peine de tenir. Et son école refuse de lui délivrer le "Bachelor" qu'elle a pourtant obtenu tant qu'elle n'a pas réglé l'intégralité de ses frais de scolarité de l'an dernier : 1.980 euros. Pour éponger cette ardoise, Honorine a lancé une cagnotte en ligne qui a réuni 2.000 euros. "La précarité de la jeunesse, elle existait avant, mais on ne la voyait pas, pense l'étudiante. Aujourd'hui, elle explose et on nous a oubliés."

Une hausse de 38% des aides aux jeunes

Près d'un étudiant sur deux travaille, d'après une étude de 2016 de l'Observatoire de la vie étudiante (OVE). Baby-sitting, livraisons, restauration… Combien sont-ils à avoir perdu avec la crise ces quelques heures leur permettant de manger, de se loger, de se vêtir? Impossible à dire car les petits boulots figurent dans la zone grise de la statistique. Beaucoup, qui ne sont pas dé...


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