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Etats-Unis: pour étudier avec l'élite, mieux vaut créer une start-up au lycée

Ian Dagnall / Alamy Stock Photo

Dans le milieu ultra compétitif des grandes universités américaines, avoir des bonnes notes et des activités extrascolaires ne suffit plus à se démarquer. Alors les lycéens américains se renouvellent: ils créent maintenant des start-up, une tendance qui s'est développée pendant les confinements liés à la pandémie.

La compétition pour rentrer dans les universités américaines est furieuse pour tous les lycéens dans leur dernière année de "High School". Pour les départager, il y a d'un côté le contrôle continu, de l'autre le SAT, un examen instauré il y a presque cent ans, en 1926, qui évalue leurs compétences dans seulement deux matières, l'anglais et les mathématiques.

Le problème est que pratiquement tous les étudiants prétendant aux plus grandes universités se retrouvent avec un score de 4.0, le maximum, au contrôle continu, et de 1600, là aussi le maximum, au SAT. C'est d'ailleurs pour cette raison qu'en 2022 le système des Universités de Californie a annoncé qu'elles ne prendraient désormais plus en compte les scores du SAT.

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Le bénéfice de la pandémie

Pour se différencier, donc, ces élèves ont besoin d'autre chose. D'aucuns font valoir du volontariat dans telle ou telle association, d'autres des missions humanitaires en Afrique ou Amérique du Sud. Mais cela ne suffisant pas encore à départager ces petits génies ou "Wunderkinds", on a vu apparaître, durant la pandémie, un nouveau type de super performeurs parmi cette génération connue sous le nom de Zoomers: ceux qui créent leurs propres entreprises.

La Silicon Valley a eu son lot d'adolescents fondateurs de compagnies ces dernières décennies. On peut citer Sean Parker ou Mark Zuckerberg qui avaient à peine 19 ans quand ils fondèrent respectivement Napster et Facebook. Mais alors que d'autres se lamentaient sur les écoles fermées, le manque d'encadrement ou l'isolement à la maison, des centaines de petits ambitieux de 14, 15 ou 16 ans profitaient de cet enfermement, d'un accès illimité aux ordinateurs et à Internet, et d'une supervision adulte minimale pour lancer leur entreprise.

Les talents de la Silicon Valley devenus accessibles

Par une autre étrange coïncidence, celle de la fin de la pandémie et des récents licenciements massifs dans[...]

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