Essence, bourse, emploi... L'impact du coronavirus sur l'économie en 5 chiffres
Les cours de l’or noir chutent de 25%
L'Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés, Moscou en tête, n'ont pas réussi à s'entendre vendredi sur des coupes supplémentaires dans leur production pour faire face à la baisse de la consommation mondiale d'or noir en raison de l'épidémie du nouveau coronavirus. Résultat, l'Arabie saoudite, premier producteur mondial de brut, a décidé de casser les prix en augmentant sa production. Ce qui va lui permettre au passage d’augmenter ses parts de marché.
« La combinaison d'une production pétrolière plus élevée et d'une demande plus faible due au coronavirus rend un effondrement des prix inévitable. On va vers un bain de sang », prédisait ce week-end Bill Farren-Price, du centre de recherche Petroleum Policy Intelligence, interrogé par l’AFP. Il avait vu juste. Ce plongeon des cours du pétrole est en passe d’être le plus important en une séance depuis la première guerre du Golfe en 1991.
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