Publicité
La bourse est fermée
  • Dow Jones

    37 923,15
    +188,04 (+0,50 %)
     
  • Nasdaq

    15 905,20
    +20,18 (+0,13 %)
     
  • Nikkei 225

    38 471,20
    -761,60 (-1,94 %)
     
  • EUR/USD

    1,0633
    +0,0007 (+0,06 %)
     
  • HANG SENG

    16 248,97
    -351,49 (-2,12 %)
     
  • Bitcoin EUR

    58 184,09
    -2 625,70 (-4,32 %)
     
  • CMC Crypto 200

    885,54
    0,00 (0,00 %)
     
  • S&P 500

    5 066,70
    +4,88 (+0,10 %)
     

Il escroque Pôle Emploi de 23 000 euros et en profite pour partir en lune de miel

Pendant plus d'un an, l'individu a touché illégalement des indemnités de Pôle Emploi (Photo : REUTERS/Eric Gaillard) (REUTERS - RC2XIH94XBHN)

Rattrapé par la patrouille, l'individu a notamment été condamné à rembourser la somme indûment perçue.

Il n'a pas hésité à s'offrir une lune de miel aux frais du contribuable. Un homme de 32 ans a été condamné ce mardi 26 octobre à six mois de prison avec sursis et à rembourser 23 266 euros à Pôle Emploi, après avoir été reconnu coupable par le tribunal correctionnel de Rennes (Ille-et-Vilaine) d'escroquerie à l'encontre de l'organisme public.

Comme le raconte Ouest France, la magouille a débuté lorsque l'individu a omis de prévenir Pôle Emploi qu'il avait retrouvé un poste d'ingénieur. Pendant plus d'un an, il a ainsi continué d'actualiser sa situation en prétendant être toujours au chômage. Ce faisant, il a touché la coquette somme de 23 226 euros, au total, alors même qu'il percevait environ 2000 euros mensuels de son nouvel employeur.

"Il fuit ses responsabilités"

Le trentenaire s'est donc servi de ce "bonus" pour se faire plaisir. Selon Ouest France, il aurait ainsi emmené sa compagne à Las Vegas (États-Unis) pour se marier, avant de partir en lune de miel à Punta Cana (République Dominicaine). C'est finalement à son retour en France qu'il a été arrêté par la police, qui le recherchait depuis un moment.

Devant les enquêteurs, l'accusé a d'abord feint de ne pas comprendre ce qui lui était reproché. "Il fuit ses responsabilités, a commenté la procureure de la République, citée par Ouest France. Au vu de ses qualifications, il est pleinement capable de comprendre l’enjeu de répondre non à la question de s’il a un emploi." Prétextant être cas contact d'une personne infectée par le Covid-19, l'individu était par ailleurs absent de son propre procès.