Les erreurs impardonnables de la politique du logement
Le poids des enjeux de la politique du logement est en train d’apparaître aux yeux des plus insensibles à cette cause. Certes, les Français continuent de décorréler leurs soucis de pouvoir d’achat et leurs problèmes de logement, mais l’interprétation à en faire accentue encore l’inquiétude : l’effort budgétaire à consentir pour se loger est désormais assimilé à une charge contrainte, une fatalité en somme, inéluctable. On finit par attribuer à d’autres causes l’appauvrissement dont on est victime, alors que le logement constitue et de loin le premier poste budgétaire domestique des ménages. L’analyse attachée à la cherté du logement conduit à déplorer une offre insuffisante, ou en tout cas à un mauvais équilibre territorial entre les besoins et les logements disponibles. Les impératifs de la transition environnementale en rajoutent : la construction doit se ralentir au profit de la mobilisation du parc existant vacant.
Tout cela est bel et bien, mais les décisions publiques et même seulement la réflexion publique sont aveugles. Oh pas parce que ceux qui nous gouvernent manqueraient de compétence ou d’intelligence du sujet, mais parce qu’ils ne disposent pas des tableaux de bords élémentaires pour fonder leurs choix. Qui imaginerait qu’en France, ce grand pays qui se veut exemplaire en matière d’habitat, qu’il s’agisse de sécuriser le consommateur par des lois encadrant tous les gestes, de l’urbanisme aux services, qu’il s’agisse de répondre aux attentes quantitatives des familles (...)
(...) Cliquez ici pour voir la suite
Immobilier : en combien de jours se vend un bien dans 50 villes françaises
Le marché du crédit immobilier est-il (vraiment) en train de s’écrouler ?
CARTE. Immobilier : les régions où il est de plus en plus difficile de trouver une location
Leur logement est insalubre, ils agressent le propriétaire
CARTE. Maisons et appartements : les régions où la pénurie continue, et celles où l’offre explose