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Equateur: des gardiens et policiers libérés dans des prisons mutinées

REUTERS - KAREN TORO

Après une semaine tendue, la situation se normalise peu à peu dans les six prisons équatoriennes où les détenus se sont soulevés en milieu de semaine pour protester contre les transferts de leurs leaders dans des prisons de sécurité maximale. Dans un communiqué de presse, les responsables du système pénitentiaire équatorien ont confirmé la libération de 57 gardiens de prison et policiers retenus en otage.

avec notre correspondant à Quito, Eric Samson

La situation s’est notamment calmée à l’intérieur de la prison de Turi à Cuenca, au sud de l’Equateur, là où le plus d’otages étaient retenus. La libération de 34 gardiens de prison et dix policiers bloqués depuis plus de deux jours dans le pavillon de sécurité maximale y a été confirmée en conférence de presse par la gouverneure de la province de l’Azuay, Consuelo Orellana. « Les otages de la Police Nationale et les gardiens de sécurité viennent d’être libérés. Nous sommes en train d’évaluer l’état de santé physique et psychologique de chacun d’entre eux… »

La prison de Turi est un exemple parfait de la perte de contrôle de l’État sur des centres de détention d’où les bandes criminelles dirigent leurs opérations, notamment de trafic de drogue. En février 2020, les détenus n’ont pas hésité par exemple à transformer leur patio de promenade en piscine géante.

Deux massacres y ont eu lieu en 2021 et 2022, provoquant la mort de 44 personnes. Il y a un an, la bande des Lobos, des Loups, qui la contrôle, est allée jusqu’à signer un pacte de non-agression avec les autorités de la prison, ce qui ne les a pas empêchés de se soulever trois fois depuis janvier dernier.


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