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Epigénétique : un subtil mode d'emploi des gènes qui se transmet au fil des générations

JUAN GAERTNER / SCIENCE PHOTO LIBR / JGT / Science Photo Library via AFP

Les étiquettes épigénétiques marquant l'ADN peuvent être transmises sur au moins deux générations, observent des chercheurs dans une étude sur le ver. Mais ces étiquettes ne sont pas interprétées de la même manière dans tous les tissus, démontrent-ils.

Transmettons-nous plus que nos gènes à nos nouveau-nés ? Oui, et même sur plusieurs générations, répondent des chercheurs de l’université Santa Cruz (Etats-Unis). Dans des travaux réalisés sur le ver, ils ont démontré une "transmission transgénérationnelle" de caractéristiques épigénétiques, science des molécules régulatrices fixées sur l’ADN. Les conséquences de cette transmission épigénétique transgénérationnelle différaient en fonction du contexte dans lequel chaque cellule évoluait, d'après ces travaux publiés dans la revue .

L’épigénétique ou le guide de lecture de l’ADN

La forme des yeux, une fragilité au niveau des tympans, une fossette, nombreux sont les exemples de caractéristiques que nous transmettons génétiquement d’une génération à une autre. Mais si l’on considère l’ADN comme un mode d’emploi auquel chaque cellule se réfère, toutes ses pages ne sont pas aussi lues que les autres. Tout comme le feraient des marques-pages ou des trombones, certaines séquences de l’ADN sont mises en évidence pour être plus lues (et produire plus d’une certaine protéine, par exemple) ou au contraire dissimulées entre deux autres pages (et réprimer certains gènes, par exemple). C’est ainsi que fonctionne l’épigénétique, avec diverses protéines et molécules en guise de trombones et marques-pages. Là où l’ADN est immuable, l’épigénétique en revanche diffère en fonction des tissus et organes et peut même évoluer au cours de la vie. "Les expériences, les événements, le stress, les traumatismes - comme les autres facteurs environnementaux - créent ainsi diverses étiquettes épigénétiques durant toute la vie de l’individu", nous expliquait , directrice du laboratoire de neuro-épigénétique à l’Institut des neurosciences de l’université de Zurich (Suisse).

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Ces étiquettes épigénétiques, lorsqu’elles sont retrouvées aussi dans les gamètes (spermatozoïde ou ovule), peuvent être transmissibles à la génération suivante. Mais pour parler de véritable transmission transgénérationnelle, i[...]

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