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Entailles, coups et brûlures: une femme jugée pour actes de torture sur son fils de 11 ans

Le Tribunal Judiciaire de Bobigny. - LUDOVIC MARIN
Le Tribunal Judiciaire de Bobigny. - LUDOVIC MARIN

C'est une passion qui a viré au cauchemar. À 5 ans, le petit Angus se lance dans la danse avec une aisance prometteuse. Rapidement, il rejoint une troupe de professionnels dans son pays, la Malaisie. Il vogue de pays en pays et enchaîne les représentations, toujours accompagné par sa mère, Mee Yun, qui ne manque aucune compétition. Mais derrière cet apparent bonheur empreint de succès, la violence imprègne le huis clos familial.

Le 12 décembre 2017, lors d'un passage à Paris, Angus, qui est alors âgé de 11 ans, s'extirpe de sa chambre d'hôtel, rejoint la réception et dénonce les agissements de sa mère. Celle-ci aurait essayé de le brûler parce qu'il avait "oublié des pas de danse", rapporte Le Parisien. Un comportement récurrent selon l'enfant, qui affirme que sa mère lui inflige des sévices depuis ses débuts dans la danse.

Entailles, brûlures et coups

À plusieurs reprises, elle lui jette de l'eau bouillante sur des parties du corps: les hanches, les jambes... Elle l'entaille aussi avec un couteau, le frappe à la tête, lui fait "manger du caca et boire du pipi". Des accusations corroborées par les examens médico-légaux, qui révèlent de multiples cicatrices et traces de brûlures sur le corps de l'enfant.

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L'"ensemble de ces lésions" s’inscrivent "en faveur de traumatismes multiples infligés par un tiers" et sont "compatibles avec les déclarations de l’enfant", analyse l'expert, qui précise que les "lésions les plus importantes" se situent sur les zones du corps non exposées au regard.

Retour en Malaisie

Malgré les dénégations de la mère d'Angus, la juge d'instruction l'a renvoyée devant la cour d'assises, qui l'a condamnée en novembre 2020 à 13 ans de réclusion criminelle. Une décision dont le ministère public a fait appel, la jugeant trop clémente. Mee Yun se retrouve donc à nouveau ce mardi devant les tribunaux français pour son procès en appel.

"La situation est très compliquée pour ma cliente. Elle était juste passée en France pour une semaine. Et elle se retrouve incarcérée, depuis quatre ans, dans un pays qui lui est étranger, avec des codes sociaux et une langue qui ne sont pas les siens", déplore auprès du Parisien son avocate, Me Chloé Arnoux.

Son fils a quant à lui retrouvé son pays natal et vit désormais avec son père. Il ne compte pas assister au deuxième procès de sa mère.

Article original publié sur BFMTV.com