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Ensemble citoyens! se lance pour soutenir Macron, sans femmes

La majorité lance la structure qui doit accompagner Emmanuel Macron dans sa réélection. Son ambiance masculine suscite des crispations.

POLITIQUE - Les Avengers de la majo’. Édouard Philippe, Richard Ferrand, François Bayrou et Jean Castex lancent, ce lundi 29 novembre au soir, leur nouveau mouvement, Ensemble citoyens!, à Paris.

Une “maison commune”, selon le terme employé à la naissance de cette idée, qui doit faire cohabiter les différentes sensibilités de la majorité présidentielle, des formations les plus importantes, comme La République en marche, le MoDem ou Horizons, aux plus modestes Territoires de progrès et Agir.

Le but? Rassembler les troupes pour insuffler une “dynamique” dans le soutien à la probable candidature d’Emmanuel Macron au printemps 2022. Toutes les troupes? Oui, mais cela ne se voit pas forcément. Car au-delà des différentes chapelles et de leurs propres priorités, toute une partie de la majorité n’a manifestement pas voix à ce nouveau chapitre politique: les femmes.

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Une continuité dans le quinquennat Macron. Certes, les députées n’ont jamais été aussi nombreuses à l’Assemblée nationale, le gouvernement se veut paritaire... mais les postes à responsabilité restent rigoureusement captés par des hommes. Le patron de La République en marche? Stanislas Guérini. Celui du MoDem? François Bayrou. Les chefs au Palais Bourbon? Christophe Castaner, Patrick Mignola ou Richard Ferrand pour ce qui est du perchoir.

Et cette tendance ne devrait pas s’arranger avec la construction d’Ensemble citoyens!, dont la pierre finale a été posée le 17 novembre au cours d’un repas partagé par les différents chefs à plume de la Macronie: onze hommes... et une femme.

Un déséquilibre que déplorent les principales intéressées. Déçues par la tournure des événements, certaines élues n’hésitent plus à dire leur ressentiment à visage découvert, et sur la place publique, une relative nouveauté dans la majorité. C’est le cas, par exemple, de la députée Valérie Petit. “Dans les organigrammes, le compte n’y est pas du tout. Ce qui veut dire qu’au fond, c’est pire qu’avant: les femmes sont plus présentes, mais elles ne sont pas promues”, estime la parlementaire (Agir) du Nord dans les colonnes du Parisien, ajoutant, sans ambages: “Le plafond de verre s’est épaissi.”

La réponse de Guérini ne convainc pas

Même constat pour sa collègue de Loire-Atlantique Sandrine Josso (MoDem). “Nous sommes là grâce au président Macron qui, en 2017, a voulu que les femmes entrent en nombre à l’Assemblée. Mais cela n’est qu’une illusion car là où il faut prendre des décisions, elles sont souvent absentes des discussions”, renchérit celle qui s’apprête à lancer une association, “les Simones”, pour “faire en sorte que les femmes soient plus entendues” dans la majorité.

Dans ce contexte de fronde, ou de regrets, la réponse de Stanislas Guérini a bien du mal à satisfaire. Pour lui, la réunion -masculine- du 17 novembre ne préfigure pas forcément l’organigramme de la maison commune.

Et ce, même si le quatuor Ferrand-Philippe-Castex-Bayrou devrait d’ores et déjà en prendre la présidence, selon le Journal du Dimanche. ”À la Mutualité, vous verrez, la parité sera respectée sur la photo de famille”, promettait le patron des marcheurs au Parisien à quelques heures du grand meeting de lancement, sans convaincre.

“Il suffit pas d’être sur la photo, cher Stanislas Guérini”, lui répond la députée LREM Anne-Christine Lang, sur les réseaux sociaux, avec un smiley qui cache mal la pique envoyée au délégué général. “Quelle chance, on a le droit à la photo”, ajoute la députée Caroline Janvier, elle aussi membre de La République en marche, avant de lancer avec ironie: “je file chez le coiffeur.”

Cet article a été initialement publié sur Le HuffPost et a été actualisé.

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