Enseignement supérieur en Afrique: la collaboration avec les universités françaises s'étoffe
Le programme "Partenariats avec l’enseignement supérieur africain" (PEA) vient d'apporter son soutien à huit nouveaux projets de coopération entre des établissements français et africains, a annoncé l’Agence nationale de la recherche le 20 avril 2023. Avec pour objectif de "renforcer l’enseignement supérieur d’excellence en Afrique".
La collaboration de la France avec des établissements d’enseignement supérieur en Afrique vient de s’étoffer. Huit projets sont en effet lauréats de la 2e édition du programme "Partenariats avec l’enseignement supérieur africain" (PEA), a annoncé l’Agence nationale de la recherche (ANR), dans un communiqué daté du 20 avril 2023. Chacun recevra une dotation comprise entre 1,5 et 3 millions d’euros.
La sélection a été rude. Plus de 70 établissements d’enseignement supérieur, africains et français, avaient fait connaître leur intérêt et une trentaine de candidatures avaient finalement été déposées.
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Un réseau doublé par rapport à 2021
Parmi les lauréats, on trouve le projet Cipasti "coopération, innovation pédagogique et recherche académique dans les sciences et techniques de l’ingénieur en République démocratique du Congo", porté par l’université Loyola du Congo et l’Institut catholique des arts et métiers (groupe Icam). Son but ? "Consolider les formations de techniciens et à développer un cycle ingénieur/master en sciences et techniques de l’ingénieur pour les secteurs suivants : le génie civil, l’énergie ou les industries de transformation".
On peut également citer le projet Discom "distribution des produits et services et commercialisation des produits locaux au Sénégal", porté par l’université Iba Der Thiam de Thiès (Sénégal) et l’université de Lille, et qui a "pour objectif de co-créer une filière en sciences de gestion (licence 3, master, doctorat), dans le secteur de la distribution, qui présente des enjeux économiques (création d’emplois, commercialisation des produits locaux), sociétaux (développement durable, consommation saine, inclusion des femmes) et technologiques (digitalisation, mobile) importants".
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