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ENQUETE. Des quartiers nord à la mairie, comment Samia Ghali est devenue incontournable à Marseille

Une scène comme tirée d'un mauvais thriller politique. Flash-back 2009 : en pleine tempête politico-judiciaire, Jean-Noël Guérini, l'homme fort du Parti socialiste marseillais, se voit des ennemis partout. Une lettre anonyme envoyée aux juges accuse celui qui est aussi le puissant président du conseil général des Bouches-du-Rhône d'avoir favorisé les affaires de son frère Alexandre, un sulfureux homme d'affaires spécialisé dans les déchets. Le courrier est si précis que l'élu est persuadé que la taupe est dans son camp. Il convoque une réunion secrète avec ses proches. "J'ai des preuves", hurle-t‑il ce soir-là, visant, sans le dire, le socialiste Patrick Mennucci, lui aussi présent.

Le huis clos est éprouvant, les protagonistes sont tétanisés. Parmi eux, Samia Ghali, 41 ans, alors l'une des figures montantes de la gauche locale. "Je la voyais tiraillée entre ses deux mentors, celui qui lui offrait un avenir, Guérini, et celui qui avait construit son passé, Mennucci, raconte l'un des témoins. Je me souviens de m'être demandé lequel elle allait choisir. J'ai compris ensuite qu'elle n'avait pas choisi, justement. Sa force est de savoir résister à la pression. Pour avoir tenu si longtemps et avoir survécu à tant de tsunamis politiques, il faut avoir un certain sens de la navigation."

Deuxième adjointe de la deuxième ville de France

Samia Ghali, seule rescapée du désastre? Onze ans après, Jean-Noël Guérini, exclu du PS, s'accroche à sa dernière bouée politique, son mandat de sénat...


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