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Endométriose : la préoccupante incursion des thérapies alternatives dans les parcours de soin des patientes

Selon différentes études, entre 50 et 65% des personnes atteintes d'endométriose auraient recours à une ou plusieurs thérapies dites alternatives. Comment expliquer un tel chiffre ?

Nous vous en parlions il y a quelques jours : , cette maladie gynécologique chronique qui touche 1 à 2 femmes sur 10. Certaines patientes sont tentées par le recours aux thérapies complémentaires, telles que la naturopathie. Si ces dernières échouent la plupart du temps à démontrer une efficacité propre, de nombreux éléments justifient l'éloignement des patientes du système de soin conventionnel.

Une maladie mal connue, mal comprise, mal traitée

L’endométriose est avant toute chose une maladie encore largement incomprise par le monde médical. Le traitement de première intention est l’aménorrhée (absence de règles) ; elle est souvent obtenue au moyen d’une hormonothérapie (pilule en continu, par exemple) dont les effets secondaires varient considérablement d’une femme à l’autre. Comme l’explique le Dr. Isabella Chanavaz-Lacheray, gynécologue-obstétricienne spécialisée dans le traitement de cette maladie, "il faut trouver le bon traitement pour chaque femme : nous devons faire du sur-mesure, pas du prêt-à-porter. Malheureusement, peu de médecins le font, et jettent l’éponge très vite. Parfois, ce sont les patientes qui abandonnent, car un traitement hormonal doit être pris pendant au moins trois mois avant de renoncer et d'en essayer un autre, ce qui peut être très pénible".

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Par ailleurs, les mécanismes de la maladie font encore débat aujourd'hui. Or, selon la théorie privilégiée par un praticien, le protocole thérapeutique peut être complètement bouleversé. "Qui dit flou thérapeutique dit thérapie holistique, explique Rozenn, qui souffre d’endométriose depuis 13 ans. On remplace l’inaction, l’incompréhension de la médecine par des méthodes obscures qui se voudraient plus traitantes qu’un traitement inexistant. Ce que je trouve le plus grave, c’est le nombre de médecins qui nous dirigent vers ces méthodes non testées scientifiquement pour pallier leur incompétence face à l’endométriose".

Quand la médecine abandonne ses principes

Devant l’échec des thérapies convention[...]

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