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Endométriose complexe : chirurgie assistée par robot

Le professeur Horace Roman décrit l’intérêt des opérations par robot dans les formes sévères.

Paris Match. Qu’est-ce que l’endométriose ?
Professeur Horace Roman. C’est une maladie chronique qui affecterait 5 à 10 % des femmes mais dont seule une minorité souffre. Sa fréquence semble augmenter dans les pays développés. Elle est due à la présence de fragments de tissus semblables à l’endomètre (muqueuse utérine), situés en dehors de l’utérus, dont le mécanisme d’apparition n’est pas élucidé. Ces lésions sont sensibles aux hormones de la même façon que l’endomètre. Elles apparaissent à l’adolescence, se développent au rythme des règles et se stabilisent après la ménopause.

Quels en sont les symptômes et les conséquences possibles ?
Typiquement, les symptômes accompagnent les règles. Ils dépendent de la situation des lésions (ovaires, rectum, vessie, diaphragme, plexus sacré). Ils sont donc variés et peuvent être atypiques : des douleurs pelviennes et/ou lors des rapports sexuels, des troubles digestifs (crampes ou fausse envie d’aller à la selle) et/ou urinaires (difficulté à uriner), diverses irritations nerveuses. L’intensité des douleurs (non corrélée à la sévérité des lésions) peut longtemps orienter à tort vers d’autres diagnostics. Une conséquence redoutée est l’infertilité.

Faut-il toujours opérer ?
Non. Environ 60 à 70 % des femmes n’ont pas besoin d’être traitées. Beaucoup d’autres se sentent mieux grâce à la prise d’une pilule en continu, qui bloque les règles, stoppe la croissance des lésions et atténue les symptômes. Ce traitement bonifie la qualité de vie mais n’éradique pas la maladie. Si l’amélioration reste insuffisante, la chirurgie devient justifiée. L’exérèse des lésions réduit, voire supprime les douleurs. Elle préserve aussi la fertilité. Cette affection étant bénigne, l’acte opératoire ne(...)


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