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Encadrement des loyers : une fausse bonne-nouvelle pour les professionnels

Encadrement des loyers : une fausse bonne-nouvelle pour les professionnels

Alors que l'encadrement des loyers entre en vigueur dès demain à Paris, les professionnels se font à nouveau entendre, dénonçant un dispositif dangereux.

La mesure phare de la loi Alur est une bonne nouvelle pour les locataires, beaucoup moins pour les professionnels, qui y voient un dispositif dangereux, rapporte BFM Business.

A partir du samedi 1er août, l'encadrement des loyers entre en vigueur à Paris, avant de s'étendre à Lille puis Grenoble l'année prochaine. En substance, un nouveau locataire sur cinq devrait être gagnant, dans la mesure où leur propriétaire ne pourra pas dépasser un « loyer de référence majoré » de plus de 20% instauré par la nouvelle réglementation. Un prix médian en fonction des quartiers et de la taille de l'appartement oscille entre 36 à 38 euros le m2 dans le centre de Paris.

Insécurité juridique et risque de fuite des investisseurs

Mais la mesure passe très mal auprès des professionnels des agents immobiliers, qui lui reprochent notamment des critères retenus pas assez fins. Ainsi, par exemple, deux studios de même superficie situé dans le même quartier, l'un vétuste, l'autre refait à neuf peuvent par exemple se louer au même prix. Les propriétaires n'auront donc, selon eux, aucun intérêt à entreprendre des travaux de rénovation. Mais l'insécurité juridique potentielle du dispositif est aussi mise en avant. S'il estime que son loyer est supérieur au loyer médian majoré, un locataire a en effet désormais la possibilité de saisir une commission de conciliation, dans les trois ans à compter de la signature du bail. Suite à cette contestation, l'instance, gratuite, rendra un avis dans les deux mois.

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Mais surtout, nombre de professionnels craignent une mesure contre-productive qui va faire fuir les investisseurs. Ces derniers pourraient se détourner de la pierre au profit d'autres placements, comme l'assurance vie par exemple. C'est ce que déplore la Fnaim, qui évoque pour sa part une « erreur historique ». Retour de bâton (...) Lire la suite sur LaVieImmo

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