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Emmanuel Macron avait-t-il le droit de ne pas nommer un Premier ministre de gauche ?

Ludovic MARIN / AFP

Les Républicains, qui ne comptent que 47 députés à l’Assemblée nationale, se trouvent renforcés par la nomination de l’ex-commissaire européen Michel Barnier au poste de Premier ministre. Après cinquante-deux jours de tergiversations interminables, le président de la République a finalement pris sa décision, au grand dam du Nouveau Front populaire (NFP), groupe pourtant majoritaire avec 193 députés. Emmanuel Macron a-t-il commis un «déni de démocratie», comme l’affirme Jean-Luc Mélenchon (LFI), en nommant un Premier ministre de droite ?

Selon la Constitution, le président n'est pas juridiquement obligé de nommer le candidat du Nouveau Front populaire (NFP) ou tout autre candidat issu de la majorité parlementaire élue. Et il n’existe aucun recours pour annuler sa décision, «aucune instance, ni même le Conseil constitutionnel n’a un droit de regard sur les nominations du Président», précise Guillaume Tusseau, professeur à l’Ecole de droit de Sciences Po, spécialiste du droit constitutionnel.

Toutefois, la tradition veut que lorsque le Président n'obtient pas la majorité à l'Assemblée nationale, il nomme un Premier ministre issu du groupe majoritaire élu, menant à un gouvernement de cohabitation. Cette pratique a été observée à trois reprises sous la Ve République. Cependant, cette coutume n'est pas une obligation juridique stricte, laissant au président une certaine marge de manœuvre dans ses choix. Mais entre obligation juridique et réalité électorale, se joue un jeu d'équilibristes (...)

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