Emmanuel Macron en Mongolie, une visite stratégique dans un pays aux sous-sols convoités

© Philip Fong, AFP

C'est une première pour un chef d'État français : Emmanuel Macron fera une halte en Mongolie, dimanche, de retour du G7 au Japon. Une visite qui illustre l'intérêt croissant des Occidentaux pour ce pays méconnu, coincé entre les géants russe et chinois, et dont le sous-sol regorge de métaux critiques et de terres rares.

C'est peu dire que la Mongolie fait rarement la une de l'actualité internationale. Mais ce vaste pays d'Asie du Nord-Est traversé de steppes immenses redevient un point stratégique sur la carte des Occidentaux, qui cherchent à contrecarrer l'influence de la Chine et de la Russie, les deux grandes puissances régionales.

La visite éclair, dimanche 21 mai, du président Emmanuel Macron, est donc loin d'être anodine. La présidence française évoque même un "enjeu très important" sur le "plan géostratégique", qui s’inscrit dans la volonté de Paris de "desserrer la contrainte qui s’exerce sur les voisins de la Russie et leur ouvrir le choix de leurs options".

Totalement enclavée, la Mongolie dépend en effet presque entièrement de la Chine et de la Russie qui ont tour à tour été des puissances dominantes, jusqu'à sa transition démocratique entamée dans les années 1990 après l'effondrement de l'URSS.

Le concept du "troisième voisin"


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