Electricité : la baisse de votre facture sera plus faible que prévu au 1er février
C’est une façon de noyer le poisson. Roland Lescure, ministre chargé de l’Industrie et de l'Énergie, a publié le 31 août une décision au Journal Officiel pour contraindre la Commission de régulation de l’énergie (CRE) à décaler de six mois la hausse des prix de l’électricité qu’elle prévoyait au 1er août 2024. Le gouvernement disposait de deux mois, à compter de la délibération de la CRE du 8 juillet, pour contester cette délibération, conformément à l’article L 341-3 du Code de l’énergie. Plus précisément, Roland Lescure suspend l’augmentation des tarifs d'utilisation des réseaux publics d'électricité (Turpe), une contribution que tous les consommateurs d’électricité - ménages comme entreprises - payent pour entretenir et développer les lignes électriques françaises. La CRE est ainsi obligée de revoir sa copie.
Si bien que les 4,80% d’inflation du Turpe n’ont pas été appliqués au 1er août aux 22 millions de ménages abonnés aux tarifs réglementés de vente (TRV) de l’électricité, et par ricochet, aux foyers titulaires d’un contrat chez un fournisseur concurrent. «Ceux-ci ont déjà connu une augmentation importante et continue depuis 2022 dans le contexte sans précédent de hausse du prix des énergies», rappelle Roland Lescure dans sa décision. Pour rappel, le Turpe constitue environ un tiers de la facture d’électricité des ménages, les deux autres étant complétés par le prix de l’électron et des taxes. Son augmentation aurait ainsi fait enfler les factures des ménages d’environ 1%. (...)
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