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Élections fédérales allemandes : à la rencontre des électeurs

À quelques jours des élections fédérales, le 26 septembre, Euronews a rencontré des Allemandes et des Allemands pour savoir ce qu'ils pensent avant de se rendre dans l'isoloir. Et ce qu'ils attendent de leur pays.

Tijen Onaran est une entrepreneuse dans le digital et une autrice. À 36 ans, elle partage sa vie entre Munich et Berlin. La jeune femme nous a d'abord confié qu'elle avait "du mal à imaginer un homme comme chancelier", ajoutant qu'elle allait "devoir s'y habituer à un moment donné".

Asiem El Difraoui, politologue et auteur de 56 ans, vit à Paris et à Berlin. Il souhaiterait "voir un pays dynamique et aussi un pays social. Mais qui ne se plaint pas constamment". Selon lui, "l'Allemagne a des problèmes", mais il considère que les Allemands d'aujourd'hui sont "les Européens les plus riches qui aient jamais vécu dans ce monde".

Sarah Branse, 36 ans, est infirmière soins intensifs. Elle est aussi la fondatrice d'une organisation d'aide aux victimes des terribles inondations qui ont eu lieu dans l'ouest de l'Allemagne en juillet dernier. Sarah Branse habite à Neuenahr-Ahrweiler, dans le land de Rhénanie-Palatinat. L'infirmière explique avoir "besoin rapidement d'argent" dans sa région. "Nous avons eu des morts, nous avons eu des blessés. Les gens ont perdu tous leurs biens dans les inondations", indique-t-elle. Elle réclame que beaucoup plus de chose soient faites en termes de politique environnementale. Car selon elle, "si nous adaptons le cours des rivières à nos vies, alors à un moment donné, il prendra sa revanche". Et "c'est ce qui s'est passé ici, la rivière a repris son ancien lit", conclut-elle.

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Joachim Stoll, est entrepreneur et vice-président de la chambre de commerce du land de la Hesse. Il a 59 ans et réside à Francfort-sur-le-Main. "Je voudrais un sursaut, un nouveau départ", nous confie-t-il. D'après lui, il faudrait "vraiment regarder vers l'avenir, même parfois avec des choses qui ne sont peut-être pas durables, comme les entreprises de drones". Et d'ajouter : "Pourquoi les premiers drones n'ont-ils pas volé à Francfort, mais à Dubaï ?"

Vivant à Berlin Benedikt Hielscher est, à 34 ans, le PDG de la start-up "Smoke Free 23". Lui "voudrai[t] voir une Allemagne qui réfléchisse davantage à sa position dans le monde". Une Allemagne qui réfléchisse également "à sa position en Europe. Qui se considère comme une partie de l'Europe, et pas seulement de la vieille Europe". Une Allemagne "qui regarde explicitement vers les nouveaux États pour voir comment bâtir une Europe plus juste et plus égale."

A 22 ans, Franziska Grotz est étudiante. Elle se destine à l'enseignement dans les établissements primaires. Elle habite à Kempten im Allgäu, dans le sud-ouest de la Bavière. "Nous devons chercher des solutions courageuses", nous explique-t-elle. Elle ajoute : "Bien sûr, nous ne voulons pas être des cobayes. Mais on devrait parfois suivre les scientifiques lorsqu'il pensent qu'une une idée est bonne". En conclusion, elle affirme qu'"on ne peut pas toujours se contenter de regarder ce qui se passe et de réagir ensuite".

Direction, une nouvelle fois, Berlin pour rencontrer maintenant Constantin Estroff qui a 22 ans. Il est étudiant en sciences sociales et en informatique. Il est aussi musicien. "Je joue dans un groupe, on joue beaucoup dans les manifestations sur le thème du climat et de la justice sociale et dans les clubs. Je joue des saxophones et des synthétiseurs". Concernant les élections, le Berlinois voudrait "que les politiques, en particulier le gouvernement, agissent plus, même si les gens ne le veulent pas et cherchent seulement à se protéger de réformes qui doivent être faites."

Enfin pour conclure, revenons vers Tijen Onaran qui nous confie son souhait le plus cher : "Quelqu'un qui, dans un monde où la démocratie est parfois foulée aux pieds, brandisse le drapeau des valeurs démocratiques fondamentales, du féminisme, de l'émancipation et du développement durable. Voilà ce que je veux".