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EHPAD : Pourquoi le manque de médecins inspecteurs altère la qualité des contrôles

Martin BUREAU / AFP

Après le scandale Orpea, le gouvernement l'avait promis. Pour prévenir la maltraitance de nos ainés, 150 agents spéciaux seraient recrutés pour accélérer les contrôles dans les EHPAD. Mais le corps des médecins inspecteurs continue de se raréfier et avec lui, les visites régulières des établissements et l’anticipation des dysfonctionnements.

Les Agences régionales de Santé seraient-elles des déserts médicaux ? Dans les ARS, les médecins inspecteurs, chargés de contrôler, entre autres, les pratiques dans les établissements de santé, dont les EHPAD, se font de plus en plus rares. "Dans la profession, on se compte les uns les autres", grimace Jean-Paul Guyonnet. Ce médecin inspecteur de santé publique (MISP), récemment retraité, a vu ses confrères de l’ARS de la région Occitanie partir petit à petit et les effectifs fondre comme neige au soleil. Mais le constat est le même partout en France. Depuis la mise en place des ARS en 2009, le nombre de ces "médecins invisibles" est passé de 621 à 330 en 2021, soit une baisse de près de 47%, selon le Syndicat des médecins inspecteurs de santé publique (SMISP).

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"2 à 3 candidats" par promotion

Alors que 90,6% de MISP sont âgés de 50 ans et plus selon le syndicat, la profession vieillit dangereusement et peine à se renouveler. De moins en moins de jeunes diplômés se pressent sur les bancs de l’école des hautes études en santé publique (EHESP), qui forme les cadres et les médecins à l’inspection.

Depuis le début des années 2000, le nombre de MISP sortant de cette école rennaise n’a cessé de dégringoler. "Nos dernières promotions ne comptaient que 2 ou 3 candidats chacune", se désole la responsable formation à l’EHESP Christine Ortmans. Un chiffre visiblement dérisoire pour le ministère de la Santé qui a renoncé pour la première fois cette année à ouvrir le concours pour les candidats au diplôme de MISP. "Pour si peu de médecins formés, forcément, ça n’est pas rentable", indique Christine Ortmans.

La faute aux salaires - bien moindre que pour d’autres spécialités médicales - mais aussi au rôle peu gratifiant que font miroiter les ARS - structures vers lesquelles une part importante des diplômés de l’EHESP se dirigent. "Depuis que les DDASS (Direction départementale des Affaires san[...]

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