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Effondrement. Au Liban, la crise des médicaments à l’origine d’un “génocide de sang-froid”

Empêtré dans une crise économique et financière sans précédent, le Liban est en proie à des pénuries tous azimuts, notamment concernant les médicaments contre les maladies chroniques. Une véritable catastrophe sanitaire se profile.

“Les Libanais n’ont jamais été aussi humiliés ! Même durant les années de guerre les plus atroces, tous les médicaments étaient disponibles”, se désole un octogénaire de Beyrouth qui n’arrive pas à trouver d’antidiabétique pour son traitement. “L’insuline, une molécule indispensable au traitement des diabétiques de type 1, est en rupture de stock depuis plusieurs mois. Si elle est disponible, elle est vendue à des prix exorbitants”, explique le site libanais francophone Ici Beyrouth, qui dénonce un “génocide de sang-froid perpétré par nonchalance”.

C’est l’une des nombreuses conséquences de la crise économique et financière qui frappe le Liban depuis deux ans, entre pénuries et hyperinflation. Depuis novembre dernier, les subventions en devises étrangères qui soutenaient le prix des médicaments importés pour traiter les maladies chroniques sont partiellement levées.

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Face à cette pénurie et à l’explosion des prix des médicaments au Liban, de nombreux Libanais font appel à des proches qui vivent à l’étranger ou rentrent de voyage pour s’en procurer.

“Médecine de catastrophe”

“Avec la levée partielle des subventions, les patients ne vont plus pouvoir acheter leurs médicaments, notamment les nouvelles classes thérapeutiques”, explique la chef du service d’endocrinologie de l’Hôtel-Dieu de France, l’un des plus prestigieux hôpitaux du Liban. “En tant que médecins, nous serons obligés de retourner à des traitements classiques conventionnels, que nous utilisions il y a plus de vingt ans,

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