Education: Emmanuel Macron veut une "révolution culturelle" dans la méthode
Le président Emmanuel Macron a prôné jeudi une "révolution culturelle" dans l'éducation, défendant une "nouvelle approche" qui s'appuie sur le terrain pour donner aux enseignants "la liberté de construire leur projet".
Le président Emmanuel Macron a prôné jeudi une "révolution culturelle" dans l'éducation, défendant une "nouvelle approche" qui s'appuie sur le terrain pour donner aux enseignants "la liberté de construire leur projet".
Le chef de l'Etat a annoncé vouloir généraliser à tout le territoire l'approche de "l'école du futur", expérimentation pédagogique menée à Marseille, lors d'un déplacement aux côtés du ministre de l'Education Pap Ndiaye, dans l'un des 59 établissements concernés par ce projet.
"Ce projet +Marseille en grand+ préfigure ce qu'on veut faire dans le pays tout entier, qui est au fond d'inverser la pyramide" et de s'appuyer sur les enseignants pour des idées de projets, a indiqué Emmanuel Macron. "On va fixer des objectifs (...), on va mettre plus de moyens et on va donner une feuille blanche aux enseignants en leur disant +vous allez la bâtir de manière un peu différente (...) Vous allez bâtir des projets nouveaux pour répondre aux problèmes qui sont les vôtres+".
Il a affirmé vouloir "mettre en place" un "fonds national" pour "innover", avec de manière régulière "des concertations, analyses de résultats, évaluations".
Il a indiqué que "dans les prochaines semaines, d'abord on va avoir autour de la Première ministre (...), un grand travail de réorganisation nationale". "J'y reviendrai dans les prochains jours", a-t-il dit.
"Ensuite, sur l'Education nationale nous aurons un travail pendant plusieurs semaines où il faudra bâtir en quelques sortes les fondements, la grammaire de base de ce qu'est cette nouvelle approche".
"Il y aura une partie d'amélioration de la rémunération des enseignants inconditionnelle" et "il y aura un pacte nouveau qui sera proposé aux enseignants", a-t-il détaillé, reprenant une formule largement utilisée lors de sa campagne pour expliquer qu'une partie de la hausse des rémunérations serait conditionnée à de nouvelles missions.
"C'est exactement ce qui a été fait là", à Marseille. "Ils ont eu des décharges horaires, ils ont des rému[...]
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