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EDF fragilisé par un incident sur le réacteur nucléaire de Penly

AFP/Archives - CHARLY TRIBALLEAU

L’électricien n’en a pas fini avec le problème de corrosion sous contrainte qui affecte ses réacteurs. Une grosse fissure a été découverte sur la tranche de Penly 1 en Seine-Maritime. EDF a été sommée par le gendarme du nucléaire de "réviser sa stratégie."

La corrosion sous contrainte est "le défi industriel le plus grave" de l’histoire d’EDF, disait hier matin le PDG de l’électricien Luc Rémont à l’occasion de la conférence annuelle d’Euronext. "Le problème est en cours de traitement", avait-il ajouté. Ce phénomène découvert en octobre 2021 sur l’unité de Civaux et qui a touché 16 des 56 réacteurs du parc n’est de toute évidence pas terminé. Mardi 7 mars, le site Contexte révélait une note d’EDF datée du 24 février qui indiquait que le réacteur de Penly 1 (Seine-Maritime) était affecté d’"un défaut significatif de corrosion sous contrainte" sur une conduite de secours. L’Autorité de sûreté nucléaire a alors réagi en sommant EDF de "réviser sa stratégie."

Le réacteur mis a en cause fait partie de la famille P'4 de 1.300 mégawatts qui comporte douze tranches : deux à Penly, deux à Belleville-sur-Loire (Cher), quatre à Cattenom (Moselle), deux à Golfech (Tarn-et-Garonne) et deux à Nogent-sur-Seine (Aube). Le gendarme du nucléaire a précisé que l’incident sur Penly 1 n’avait pas eu "de conséquence sur le personnel ni sur l'environnement. Toutefois, il affecte la fonction de sûreté liée au refroidissement du réacteur." Le défaut a été détecté lors d’expertises métallurgiques sur une soudure déposée en janvier.

2023, une année difficile

Mais il semble plus important que les précédents. Jusqu’à présent, quand EDF évoquait le phénomène de corrosion sous contrainte, il ne s’agissait que de micro-fissures, de l’ordre de quelques millimètres. Mais le problème découvert à Penly "s’étend sur 155 mm, soit environ le quart de la circonférence de la tuyauterie", détaille l’ASN. Dans un entretien à l’AFP, l’expert en énergie Yves Marignac note que le phénomène nouveau "c'est la profondeur de la fissure, soit 85% de l'épaisseur du tuyau."

Cette découverte jette de nouvelles incertitudes sur la fiabilité du parc nucléaire. L'an dernier, entre la multiplication des opérations de maintenance et le problème de corrosion sous contrainte[...]

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