EDF enregistre une perte d'une ampleur exceptionnelle au premier semestre
A quelques mois de sa renationalisation complète, EDF a annoncé jeudi 28 juillet avoir subi une perte historique au premier semestre, de 5,3 milliards d'euros, en raison de la baisse de production d'électricité nucléaire, et de sa mise à contribution par l'Etat pour contenir la facture des Français. Cette production historiquement faible est la conséquence notamment de la mise à l'arrêt de 12 réacteurs sur 56 en France pour des problèmes de corrosion, et de 18 autres pour des opérations de maintenance programmées, alors que l'Europe traverse une crise énergétique causée par la guerre en Ukraine et la baisse des livraisons de gaz russe.
"Y a-t-il déjà eu dans l'histoire d'EDF un semestre dont les chiffres étaient aussi négatifs? J'en doute beaucoup", a reconnu son PDG Jean-Bernard Lévy lors de la présentation des résultats. Ils traduisent "les difficultés rencontrées en matière de production nucléaire en France et dans une moindre mesure hydroélectrique, ainsi que l’effet du bouclier tarifaire mis en place en France pour 2022", a-t-il précisé dans un communiqué.
Les résultats pour l'ensemble de l'année s'annoncent encore plus mauvais que prévu : le producteur d'électricité estime désormais que la baisse de sa production nucléaire prévue en 2022 lui coûtera pas moins de 24 milliards d'euros d'excédent brut d'exploitation (Ebitda) en 2022, contre 18,5 milliards d'euros précédemment estimé, un chiffre qui était déjà extraordinaire. Cette estimation est en hausse "car les prix de rachat (...)
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