Ecoles d'ingénieurs: l'Estaca veut prendre le tournant des "mobilités durables"
Présente à Laval, St Quentin et Bordeaux, l'école d’ingénieurs post-bac l’Estaca a présenté début février son plan stratégique jusqu'en 2030. Une ambition pour l'établissement spécialisée dans le domaine des transports: prendre le tournant des mobilités durables pour être au plus près des besoins des entreprises dans les années à venir.
Automobile, ferroviaire, aérien, spatial et naval… voici les cinq secteurs des transports dans lesquels l’Estaca souhaite se développer à l’avenir. L’école d’ingénieurs post-bac privée associative (labellisée Eespig, établissement d'enseignement supérieur privé d'intérêt général) a confirmé ses ambitions en dévoilant début février son plan stratégique à 2030.
Ce plan doit faire prendre à l’Estaca le tournant des transitions, en particulier environnementale, un défi majeur pour le monde des transports. Un tournant qui implique un "changement de paradigme dans la formation", estime le directeur des formations Philippe Guibert. Et a conduit l’école à se réorganiser en trois départements: sciences de l’ingénieur, mobilités et logistique et ingénierie durable et responsable. Des "compétences transverses" devront toutefois être acquises par tous les étudiants.
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L’école prévoit également un plan de formation de ses enseignants à ces nouveaux enjeux, et va se porter candidate au label DD&RS (développement durable et responsabilité sociétale). Objectif: faire de l’Estaca "l’école d’ingénieurs référente pour les mobilités durables". "Grâce aux formations d’excellence que nous délivrons, nous apportons aux industriels des solutions dans leur recherche de compétences d’ingénieurs, en formation initiale, post-diplôme ou en formation continue, pour développer les technologies répondant aux besoins de mobilité", confirme le nouveau directeur général Jean-Michel Durepaire.
Vers plus d'apprentissage
Ce plan stratégique doit aussi "diversifier et sécuriser" les ressources financières de cette école indépendante. Pour cela, elle va "largement développer ses formations par apprentissage", en s’adressant à de nouveaux viviers de recrutement, comme les diplômés d’IUT ou de licences professionnelles. "En 2030, nous souhaitons avoir trois diplômes d’ingénieurs par apprentissage", contre u[...]
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