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E.ON promet de réduire sa dette après une perte de 16 milliards d'euros

par Christoph Steitz

ESSEN, Allemagne (Reuters) - L'électricien allemand E.ON a promis mercredi de s'attaquer à sa dette via des cessions d'actifs et des suppressions d'emplois, après une perte géante de 16 milliards d'euros en 2016, supérieure à sa capitalisation boursière actuelle, sous le coup de dépréciations au sein de sa filiale Uniper.

E.ON a aussi annoncé mercredi avoir vendu une partie de sa production d'énergie nucléaire en Allemagne à des tarifs inférieurs aux prix du marché jusqu'en 2019, ce qui assombrit les perspectives de bénéfices de cette activité.

Ces annonces ont reçu un accueil mitigé des investisseurs, le titre prenant 0,24% à 7,034 euros après quasiment une demi-heure de cotation en Bourse de Francfort, après avoir gagné plus de 1% à l'ouverture puis basculé dans le rouge avant de revenir en territoire positif. L'indice Dax prenait 0,27% au même moment.

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Le président du directoire, Johannes Teyssen, espère tirer un trait sur plusieurs années de pertes pour E.ON, pris de court par le recul des prix de gros de l'électricité, par l'essor des énergies renouvelables et par la volonté des autorités allemandes de renoncer complètement à l'énergie nucléaire.

Johannes Teyssen est aussi soumis à la pression des actionnaires après sa décision de scinder le groupe via la création l'année dernière d'une entité, Uniper, dans laquelle ont été placées les centrales électriques conventionnelles et les activités de négoce d'énergie.

Cette scission a été moins bien accueillie que celle de son compatriote RWE, qui a en revanche placé ses actifs jugés sains (énergie renouvelable, réseaux) dans une nouvelle structure, Innogy, elle aussi introduite en Bourse.

"2016 a été une année de transition. L'impact sur notre bilan marque un tournant et dégage la voie d'E.ON vers le monde des énergies nouvelles", déclare Johannes Teyssen dans un communiqué.

E.ON prévoit de ramener son endettement à environ 20 milliards d'euros à moyen terme, contre 26,3 milliards fin 2016. Pour cela, il compte céder de nouvelles parts dans Uniper et placer sa participation dans le gazoduc Nord Stream 1 dans un fonds de pension.

L'électricien pourrait aussi se débarrasser d'actifs non-stratégiques. Il évoque également l'hypothèse d'un dividende en actions et une optimisation des coûts du démantèlement des centrales nucléaires.

E.ON compte réduire ses coûts annuels de 400 millions d'euros d'ici 2018, ce qui passera par la suppression de 1.300 postes, soit environ 3% de ses effectifs totaux.

Le budget consacré aux investissements va pour sa part fondre de 20%.

E.ON propose un dividende de 0,21 euro par action au titre de 2016, conforme à la prévision moyenne des analystes interrogés par Reuters, et il prévoit un versement fixe de 0,30 euro par action pour 2017.

RWE a laissé entrevoir mardi une vaste réorganisation du secteur de l'énergie en Europe, disant réfléchir à ses options stratégiques, y compris à des alliances ou à la vente d'une participation dans sa filiale Innogy sur laquelle le français Engie aurait eu des vues, selon des informations de presse.

(Bertrand Boucey pour le service français, édité par Véronique Tison)