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Duralex, histoire d’une marque presque incassable

Camionnettes publicitaires Duralex, dans les années 1960, stationnées devant l'usine de La Chapelle-Saint-Mesmin.
Camionnettes publicitaires Duralex, dans les années 1960, stationnées devant l'usine de La Chapelle-Saint-Mesmin.

Cet article a été publié en décembre. Le tribunal de commerce d'Orléans a, cette semaine, désigné International Cookware, maison mère de Pyrex, comme repreneur.

Sabotons d'abord un souvenir d'enfance, même si c'est délicat en cette période de Noël : vous n'avez jamais eu, sauf coïncidence, l'âge qu'indique le fond du verre Duralex que vous regardiez à la cantine avec vos petits camarades. Ce numéro n'est que celui du moule avec lequel le verre en question a été fabriqué. Duralex, par ce système, pouvait remonter la chaîne de fabrication en cas de défaut qui entraînerait la casse, très improbable, de son verre (qu'on appelle ici un « gobelet »). Car un verre Duralex, c'est bien connu, ne casse (presque) jamais. Il suffit d'en avoir vu rebondir un sur le sol carrelé de la cantine pour s'en convaincre. C'est d'ailleurs ce qui a fait la réputation de la vaisselle fabriquée par Duralex dans son usine, un vieux bâtiment industriel planté depuis plus d'un siècle près d'Orléans, à La Chapelle-Saint-Mesmin.

Sauf que les affaires ne vont plus très bien. L'entreprise a été placée en redressement judiciaire le 23 septembre dernier. Le tribunal de commerce d'Orléans réunit pour l'heure les dossiers des éventuels repreneurs. Ils ont jusqu'au 31 décembre pour le faire. Le tribunal devrait rendre sa décision en février. Un peu fébrilement, quelque 250 ouvriers et cadres attendent la décision. Les syndicats s'alarment, qui ont organisé plusieurs manifestations depuis le débu [...] Lire la suite