Ce drone replie ses bras en vol pour passer partout
De plus en plus agiles et miniaturisés, les drones peuvent se faufiler partout ou presque. Leurs limites sont celles des bras et la longueur des pales que l’on ne voit pas vraiment lorsqu’il s’agit de passer dans un encadrement de fenêtre. Pour s’introduire via des interstices étroits afin de mener des opérations de sauvetage, par exemple, les chercheurs ne manquent pas d’imagination.
Les scientifiques du CNRS ont ainsi mis au point un prototype de drone capable de modifier sa morphologie pour se faufiler dans des passages serrés. Ils ont trouvé l'inspiration chez les oiseaux et les insectes, capables de ce genre de prouesse. C’est encore le biomimétisme qui a guidé des chercheurs de l'université du Maryland (États-Unis) pour concevoir un drone autonome dont la caméra lui permet d'évaluer tout seul les dimensions d'un passage étroit et de s'y faufiler ou pas.
Aux États-Unis, les scientifiques du laboratoire de robotique haute performance (HiPeRLab) de l'Université de Californie à Berkeley, ont souhaité créer une alternative plus simple, avec un quadricoptère lui aussi reconfigurable en plein vol. La différence, c’est qu’il n’a pas besoin de petits moteurs ou d’électronique pour modifier sa géométrie en cas de besoin.
Cela signifie que seule la gravité ou les forces exercées sur la structure servent à modifier l’angle des bras, et ce, grâce à un simple système de charnières. L’avantage, c’est que l’absence d’électronique et de mécanismes dédiés permettent d’économiser de l’énergie et donc de maintenir l’aéronef en vol plus longtemps. Les chercheurs ont baptisé leur prototype Midair Reconfigurable Quadcopter et ils planchent dessus depuis plus de trois ans maintenant.
Sur cette vidéo, on peut voir le fonctionnement du drone avec ses bras dotés de charnières. Ils s’affaissent lorsque la poussée des moteurs est inversée afin de modifier les dimensions du drone temporairement. Avec cette techniques, les deux bras inclinés à la verticale peuvent servir de pince pour...
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