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Droit au logement opposable : la Cour des comptes veut "des mesures correctives"

Droit au logement opposable : la Cour des comptes veut "des mesures correctives"

La Cour des comptes a souligné les difficultés dans la mise en oeuvre de la loi sur le Droit au logement opposable (Dalo), dénonçant une procédure trop complexe qui nécessite "des mesures correctives".

Dix ans après la loi sur le Droit au logement opposable (Dalo), la Cour des comptes relève des difficultés dans sa mise en oeuvre et a demandé au ministère du Logement d'y remédier, dans un référé rendu public jeudi.

Plus de 123.000 ménages ont été relogés grâce à la loi Dalo, entrée en vigueur en janvier 2008, qui stipule que toute personne menacée d'expulsion et n'étant pas en situation de se reloger par elle-même peut être reconnue comme prioritaire pour l'accès à un logement social.

Mais la procédure "peut s'avérer complexe pour les personnes les plus éloignées du logement", indique la Cour des comptes dans ce référé, envoyé au ministère du Logement en décembre 2016.

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L'enquête de la Cour a par ailleurs "mis en évidence des disparités territoriales fortes dans le taux de décisions favorables rendues par les commissions de médiation", un taux qui atteignait par exemple 46% à Paris mais 20% dans le Nord. Des écarts qui "révèlent, pour une part, des divergences d'appréciation quant aux critères d'éligibilité".

La Cour veut "des mesures correctives"

La Cour a également constaté que dans les zones où l'offre de logements est insuffisante pour répondre à la demande, le Dalo "n'est souvent qu'un droit formel, faute de traduction concrète dans des délais compatibles avec les difficultés rencontrées par les ménages". Enfin, la mise en oeuvre du Dalo nécessite un "engagement croissant de la responsabilité de l’État, générateur de coûts en augmentation".

Face à ces difficultés, la Cour appelle le gouvernement à "des mesures correctives" et formule plusieurs recommandations, comme le renforcement du soutien apporté aux commissions de médiation et services instructeurs pour traiter de façon plus uniforme les recours, et l'accompagnement accru des demandeurs et bénéficiaires (...)

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