Droit à l'avortement aux États-Unis : comment les CEO de la tech prennent position à la suite de la décision de la Cour suprême
Après les hommes et femmes politiques, et de nombreuses personnalités de la société civile, les dirigeants du monde de la tech ont également réagi à la décision de la Cour suprême américaine du vendredi 24 juin d'annuler l'arrêt Roe v. Wade. Cet arrêt de 1973 établissait le droit constitutionnel à l'avortement aux États-Unis, empêchant de fait les États du pays d'adopter une législation interdisant l'IVG. Maintenant que cette interdiction est levée, ils devraient être une vingtaine à l'interdire. La Louisiane, le Missouri, le Kentucky et le Dakota du Sud ont d'ores et déjà franchi le pas.
Dans le monde de la tech, certains se sont exprimés contre cet arrêt, pendant que d'autres sont restés silencieux, rapporte CNBC le vendredi 24 juin. En tête des critiques : Bill Gates. Pour le cofondateur de Microsoft, qui s'exprimait sur son compte Twitter, "c'est un triste jour. Revenir sur l'arrêt Roe v. Wade est un recul injuste et inacceptable. Et cela met en danger la vie des femmes, notamment les plus défavorisées".
Même son de cloche chez le PDG de Salesforce, Marc Benioff, et Jeremy Stoppelman, PDG de Yelp, qui appelle les chefs d'entreprise à s'exprimer maintenant et demander au Congrès de codifier Roe dans la loi.
Plus tranchant, Jeff Lawson, le PDG de Twilio, souligne sur Twitter qu'en ce "jour sombre dans l'histoire de notre nation", "la suppression de ce droit humain fondamental a un impact disproportionné sur les femmes les plus vulnérables du pays". La dirigeante de YouTube, (...)
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