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Draghi confirme sa position de fermeté face à la Grèce

NICOSIE (Reuters) - La Grèce ne doit pas attendre de la Banque centrale européenne (BCE) qu'elle relève le plafond des emprunts à court terme imposé à Athènes, a laissé entendre jeudi le président de la BCE Mario Draghi.

Il a également déclaré que les statuts de l'institution lui interdisaient pour l'instant d'acheter des obligations d'Etat grecques dans le cadre de ses achats massifs de dette publique.

Interrogé lors d'une conférence de presse sur le plafonnement des émissions à court terme grecques, Mario Draghi a répondu que les règles européennes interdisaient à la BCE le financement direct ou indirect des Etats.

"La BCE est une institution fondée sur la règle. Ce n'est pas une institution politique", a-t-il dit.

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Athènes risque de se trouver à court de financement en dépit de la prolongation obtenue le mois dernier de l'aide financière que lui apportent ses créanciers internationaux. La baisse persistante des recettes fiscales pourrait placer le pays en situation de défaut de paiement dès les prochaines semaines.

L'une des solutions permettant d'échapper à une telle issue consisterait à relever le plafond, actuellement fixé à 15 milliards d'euros, des émissions de bons du Trésor, c'est à dire de dette à court terme, un plafond qui a déjà été atteint.

La question est d'autant plus sensible que les banques grecques utilisent les bons du Trésor pour accéder aux financements de la banque centrale, qui lui permettent ensuite de souscrire aux émissions du Trésor.

Mario Draghi a précisé que la BCE avait relevé de 500 millions d'euros supplémentaires le montant mis à la disposition des banques grecques dans le cadre de son mécanisme de "fourniture de liquidité d'urgence" (ELA).

La BCE a annulé début février la dérogation qui permettait d'utiliser les obligations d'Etat grecques comme garantie pour ses opérations de refinancement, privant ainsi les banques du pays de leur principale source de liquidités.

Mario Draghi a rappelé que la BCE avait à ce jour prêté 100 milliards d'euros à la Grèce et que les règles qu'elle s'était fixées ne lui permettaient pas d'acheter des obligations grecques dans le cadre de son plan d'assouplissement quantitatif.

(Paul Carrel, Marc Angrand pour le service français, édité par Wilfrid Exbrayat)