Comment donner plus de souplesse à son épargne grâce à l'assurance-vie

SIMON DAWSON

Relancer son épargne. Véritable couteau suisse du patrimoine, ce produit permet de varier les supports, et donc les risques. Avec sa fiscalité favorable, on peut multiplier les retraits si besoin. Voici tout ce qu'il faut savoir sur l'assurance-vie.

L'appétit des Français pour l'assurance-vie est insatiable. En témoignent les 144 milliards d'euros versés l'an dernier sur 53 millions de contrats, selon France Assureurs. Un succès dû en grande partie à sa souplesse: elle permet d'épargner régulièrement, d'investir sur des supports nombreux et variés. Mais aussi de retirer ses capitaux avec une fiscalité allégée.

Pour les versements réalisés avant le 27 septembre 2017, la taxation est dégressive selon l'ancienneté du contrat: après huit ans, elle atteint 7,5% (majorés des prélèvements sociaux de 17,2%) après un abattement de 4.600 euros par an pour une personne. Pour les versements ultérieurs à cette date, la flat tax prévaut (12,8% d'impôt, 17,2% de prélèvements sociaux) avant huit ans, puis ce même prélèvement libératoire de 7,5% après abattement (jusqu'à 150.000 euros, et flat tax au-delà).

"Lors d'un retrait, seuls les gains sont imposés, rappelle Bertrand Tourmente, dirigeant d'Althos Patrimoine. Ainsi, sur un contrat comportant 50% de performance, seule la moitié du rachat est soumise à l'impôt sur le revenu." Autre atout: ces retraits peuvent s'effectuer quand bon vous semble, car l'épargne n'est jamais bloquée, et ils peuvent même être automatisés grâce aux rachats partiels programmés.

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