Donald Trump prépare-t-il son grand retour pour 2024?

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Un an après l'invasion du Capitole, Donald Trump prépare son grand retour. The Economist fait le point: les élections de mi-mandat permettront-elles à l'ancien président de se lancer dans la course pour 2024?

En général, les anciens présidents se fondent peu à peu dans le décor, s'abstiennent courtoisement de critiquer leur successeur et projettent d'écrire. Mais n'est pas un homme effacé, poli ni littéraire. A l'occasion de meetings, d'interviews ou d'interventions improvisées lors de mariages organisés à Mar-a-Lago, son domaine de Floride, Trump a copieusement étrillé le président , les médias et la poignée de républicains qui ont osé reconnaître sa défaite en 2020. Il multiplie les allusions à son éventuel retour. En 2022, cette possibilité apparaîtra de plus en plus inévitable.

Vers un second règne pour Trump?

Il semble d'ores et déjà acquis que seuls des ennuis de santé pourraient priver Trump d'une deuxième tentative pour décrocher une présidence dont il meurt visiblement d'envie. La plupart des électeurs républicains souhaitent qu'ils se représente. Il a pu lever plus de 100 millions de dollars juste en évoquant la possibilité d'un retour. Et si l'establishment républicain ne s'est pas couché devant lui, c'est qu'il l'était déjà. Des meneurs de claque comme Lindsey Graham ont commencé à exhorter Trump à rester à la tête du parti le jour même où il a quitté ses fonctions. Les seuls rivaux sérieux pour une nomination républicaine, comme le gouverneur de Floride Ron DeSantis et l'ancien secrétaire d'Etat Mike Pompeo, sont de simples imitateurs de leur chef de file. Tout indique que les républicains leur préféreraient l'original.

Donald Trump prépare également, semble-t-il, les conditions de son retour en clamant qu'il a été par un establish ment libéral corrompu. Environ 80% des électeurs républicains disent croire à ce mensonge. Ce qui explique pourquoi les républicains ont fait capoter le projet d'enquête approfondie sur l; et aussi pourquoi la poignée de républicains qui se sont opposés à cette manœuvre, comme la députée Liz Cheney, ont été cloués au pilori. C'est également la raison pour laquelle les législateurs et candidats républicains consacrent désormais l[...]

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