Voici dix solutions pour naviguer sur Internet (presque) incognito
Face à la concentration des Gafam, des services alternatifs existent pour surfer sur la toile. Fiables, sécurisés, respectueux de la vie privée.
Cette question que l'on pose à Google. Ce rendez-vous que l'on envoie à un collègue sur Outlook. Autant de gestes, effectués à l'aveugle, presque par réflexe. Et si l'on repensait nos habitudes de consommation en ligne? Les outils développés par Google, Facebook et Microsoft se sont imposés. A la pointe de leur technologie, ces géants ont planté partout leur drapeau: moteurs de recherche, réseaux sociaux, messagerie instantanée… Souvent gratuits, leurs services ont bénéficié d'une bienveillance de la part des internautes, qui les ont adoptés sans broncher.
Mais à quel prix? Ces groupes condamnent les utilisateurs à tourner dans le même cercle d'applications, souvent clos. Les effets de réseau, nourris par le jeu des fusions et acquisitions, enferment les internautes dans une bulle où le même compte sert à envoyer des mails et à payer ses achats. Bientôt, il permettra de prouver son identité en ligne. Une forme de simplicité? Ou un enfermement de plus en plus critiqué?
Car cette concentration empêche aussi l'innovation de croître, quand elle n'étouffe pas tout bonnement la concurrence, lorsque naissent des applications alternatives. Pour le créateur du réseau social Whaller, Thomas Fauré, ce constat n'a rien d'une fatalité. Au contraire: "Il y a dix ans, les alternatives aux Gafam n'étaient pas assez matures, explique-t-il. Mais ce n'est plus le cas aujourd'hui." Certaines technologies se sont démocratisées, comme l'intelligence artificielle, permettant à des start-up ou à des groupes de chercheurs de jouer leur carte face aux géants de la Silicon Valley. Nombre d'entre eux ont ainsi développé des applications tout aussi efficaces.
Donner plus de visibilité à ces éditeurs indépendants
Des initiatives ont vu le jour pour donner plus de visibilité à ces éditeurs indépendants, tel le Privacy Pledge, un appel en faveur d'un Internet plus respectueux de la vie privée, lancé en septembre dernier par une dizaine de start-up, notamment la messagerie Proton et le navigateur B[...]
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