Dividendes : les avantages du paiement en actions
«Savez-vous quelle est la seule chose qui me procure du plaisir ? C’est de voir arriver mes dividendes», salivait John D. Rockefeller, fondateur de la dynastie qui fit fortune dans le pétrole avec la Standard Oil, devenue Esso, puis ExxonMobil. À l’instar de l’homme d’affaires – qui, à huit ans déjà, empruntait de l’argent pour acheter des dindonneaux et les revendre à Noël avec profit –, les actionnaires se montrent attentifs à la rémunération de leurs capitaux, mais sans en nourrir une névrose comme Rockefeller. Et ce, d’autant que certaines sociétés proposent de distribuer leurs dividendes en espèces ou en titres. Voici tout ce qu’il faut savoir avant de choisir. Comment faire pour percevoir le dividende ? Pour toucher le dividende en numéraire ou en actions, il suffit d’être propriétaire des actions la veille du détachement du coupon. Contrairement à une idée reçue – du moins par les néophytes –, il n’est pas nécessaire de conserver ses actions pendant un an pour le percevoir. Mais attention, lorsque le dividende est détaché, le cours de l’action est ajusté mécaniquement du montant du dividende dans la mesure où celui-ci constitue un prélèvement sur la trésorerie de l’entreprise. Autrement dit, le jour J, ce que vous gagnez en coupon, vous le perdez en cours, toutes choses égales par ailleurs. Par exemple, Publicis Groupe a détaché son dividende, fixé à 2,40 euros, le lundi 4 juillet 2022. Le jour du détachement, l’action a ainsi cédé 6,12%, à 43,73 euros, alors que l’action cotait 46,58 euros à la séance précédente. L’écart de cours constaté d’une séance à l’autre (2,85 euros) a correspondu peu ou prou au montant du dividende. Faire un aller et retour rapide pour percevoir le coupon n’est donc pas un bon calcul, sauf pour votre intermédiaire qui s’enrichira des frais de courtage. La date de paiement, elle, intervient Cliquez ici pour lire la suite