« Disparition » de sites pirates : que s’est-il passé avec DuckDuckGo ?
Le moteur de recherche DuckDuckGo, en pointe sur la protection de la vie privée, est accusé de purger son index pour retirer des sites pirates permettant de télécharger illégalement des œuvres.
C’est une controverse qui est apparue à la mi-avril et qui a gagné en visibilité lorsque Torrentfreak, un site dédié au piratage des œuvres et aux échanges en pair à pair (P2P), a braqué ses projecteurs dessus. Le cœur du problème ? DuckDuckGo, le Google de la vie privée, aurait retiré de ses résultats de recherche des sites fréquentés justement par les « pirates ».
Ainsi, des lieux bien connus de celles et ceux qui se tiennent à la marge de l’offre légale, comme The Pirate Bay, 1337x et Fmovies, ne seraient plus accessibles avec une requête sur DuckDuckGo. Idem pour des services de « stream ripping », qui permettent de convertir automatiquement une vidéo musicale sur YouTube pour en faire un fichier son, comme un MP3.
DuckDuckGo, le moteur de recherche qui se veut l’opposé de Google
L’affaire aurait pu passer sous les radars s’il avait été question d’un moteur de recherche de troisième ou quatrième zone, sans aucune visibilité. Mais le fait est que l’affaire touche l’un des principaux rivaux de Google, dont l’audience ne cesse de progresser depuis 2010. Si elle est encore très loin de celle de la firme de Mountain View,
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