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Un discours attendu dans l’agenda politique européen

Le discours sur l’état de l’Union est un exercice obligé récent dans le cérémonial institutionnel européen. Lancé en 2010, il sert à souligner les priorités et les engagements de la Commission européenne pour les mois à venir. Cette intervention est donc l’occasion de faire un point d’étape annuel.

L’actuelle présidente de l’institution, Ursula von der Leyen, interviendra cette année pour la 2e fois dans ce cadre. Sa première allocution, en pleine pandémie, avait été suivie de près par les observateurs. "C’est à peine si elle avait mentionné les vaccins et elle n’avait pas parlé pas du pass sanitaire numérique pour le covid. Ces points sont arrivés dans l’agenda au cours des derniers mois" ce qui limite la portée de cette intervention, explique Jon Worth, blogueur spécialiste des questions européennes.

En revanche il estime qu’en matière de politique climatique la Commission a rempli sa part du travail. "La balle est maintenant dans le camp des Etats membres sur la réduction de 55% des émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030", ajoute Jon Worth.

L’occasion d’une mise au point

Ursula von der Leyen avait aussi rappelé à l’ordre les Etats membres l’année dernière sur le respect des valeurs démocratiques. La responsable allemande n’avait pas mentionné directement la Pologne et la Hongrie. Mais ce discours avait réaffirmé la conditionnalité qui lie le plan de relance européen au respect de l’Etat de droit.

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"La stratégie adoptée l’année dernière, l’été dernier, consistait à parvenir à un compromis un peu flou sur la gouvernance et l’Etat de droit pour d’une certaine façon lancer la machine, faire passer le budget et mettre en place le plan de relance", résume Jakob Kirkegaard du German Marshall Fund. Mais aujourd’hui la donne politique est différente. "Maintenant nous avons atteint le stade où l’argent à destination de la Pologne et de la Hongrie ne va pas couler facilement", explique l’analyste.

Si l’intervention répond aux exigences institutionnelles. Cette allocution reste tout de même importante et nécessite un suivi approfondi selon Pieter Cleppe, rédacteur en chef de BrusselsReport.eu. "Qu’on la salue ou qu’on la déteste, la Commission est une institution très puissante. Elle est la seule à pouvoir faire des propositions législatives pour plus de 400 millions d’Européens", précise-t-il.

Comme depuis 2010 cette intervention servira donc de point de référence pour la nouvelle année politique de l’Union européenne.