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Dijsselbloem plaide contre la politique du pire sur la Grèce

WASHINGTON (Reuters) - La Grèce et les pays de la zone euro ne doivent pas se lancer dans un jeu de la politique du pire afin de voir qui s'inclinera le premier dans les négociations sur l'aménagement du plan d'aide à Athènes en échange de réformes structurelles, a estimé Jeroen Dijsselbloem, le président de l'Eurogroupe, vendredi.

S'exprimant devant la presse en marge d'une réunion au Fonds monétaire international, Dijsselbloem a précisé que les créanciers de la zone euro ne seront pas en mesure de proposer un accord à l'approbation des ministres des Finances le 24 avril comme espéré en raison de la lenteur des réformes acceptées par le gouvernement grec.

Le président de l'Eurogroupe a ajouté qu'au moins deux semaines supplémentaires seront nécessaires pour parvenir à une conciliation sur le plan de réformes.

"Il serait tout à fait bienvenu qu'ils puissent présenter un programme plus achevé le 11 mai lors du prochain Eurogroupe", a-t-il dit.

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Il a reconnu ne pas pouvoir établir précisément la date à laquelle la Grèce se trouvera à court de liquidités et incapable de rembourser le prêt d'environ un milliard d'euros au FMI qui arrive à échéance en mai.

"Nous avions des inquiétudes sur les précédents remboursements qu'ils devaient effectuer mais ils y sont parvenus, donc je ne sais pas quand cela va devenir vraiment dangereux".

Le président de l'Eurogroupe a dit comprendre les réticences du Premier ministre Alexis Tsipras à imposer des réformes douloureuses approuvées par le précédent gouvernement.

"Il y a une véritable place pour le compromis du point de vue des Européens", a-t-il poursuivi ajoutant que le contenu du nouveau plan de réformes devait être sérieux.

Concernant la réforme du système des retraites, l'un des points cruciaux du nouveau plan, Dijsselbloem a reconnu qu'il n'était pas réalisable actuellement mais que les termes et le calendrier de son application pouvaient être négociés.

"Si nécessaire, on peut faire davantage (au sujet de la dette)", a-t-il déclaré. "Je m'en tiendrai à ma part du contrat", a-t-il ajouté en référence à la promesse faite en novembre 2012 à la Grèce par les ministres des Finances de la zone euro de l'aider si son gouvernement respectait ses engagements de mettre en oeuvre des réformes.

Il ne s'agirait pas d'effacer la dette grecque mais éventuellement de rallonger les échéances de remboursement ou de réduire les taux d'intérêt.

(Jan Strupczewski; Patrick Vignal pour le service français)