Diagnostiqué à tort d'un cancer, il se fait ôter deux lobes au poumon

Quatre ans après les faits, un Toulousain de 65 ans se bat encore pour obtenir réparation. Comme le relate Le Parisien, en janvier 2018, il a subi une lourde opération qui s'est avérée inutile. "J’étais d’une nature bien dotée, en forme physiquement, mais cette erreur médicale m’a mis à la retraite anticipée et pénalise ma vieillesse", déplore-t-il.

En janvier 2018, à la suite d'une radio du poumon, les médecins découvrent une tache noire. Les résultats de la biopsie révéleront un cancer. Une opération est alors programmée pour le 12 mars. "Quand je revois le chirurgien mi-avril, il m’annonce qu’il a une bonne et une mauvaise nouvelle : la bonne, c’est que je ne souffre pas d’un cancer, la mauvaise, c’est que l’on m’a ôté deux lobes au poumon pour rien !" relate-t-il au quotidien francilien.

Après une longue convalescence, il décide de saisir l’Office national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) pour comprendre ce qu'il s'est passé. En mars 2019, une expertise lui apprend que les résultats de la biopsie qui a amené à son opération n'étaient pas les siens, mais ceux d'autres patients. "Le laboratoire de Montauban qui a réalisé les analyses a échangé mes prélèvements avec ceux d’une femme souffrant vraiment, elle, d’un cancer", explique le sexagénaire au Parisien. Et d'ajouter : "Je ne connais pas la femme à qui appartenait la biopsie et je ne sais pas ce qu’elle est devenue aujourd’hui, si elle a été soignée ou pas. C’est très difficile de vivre avec ça…"

Sa plainte contre (...)

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