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Deux gendarmes jugés huit ans après le suicide de leur subordonné

© Image d'illustration Sipa

"Je ne suis plus en mesure de remplir sereinement les fonctions qui sont les miennes. L'on m'interdit par exemple de prendre mes repos en semaine, de prendre même mes repos, ou de prendre ne serait-ce que des permissions prévues. La liste n'est pas exhaustive On me parle comme à un demeuré, incapable de faire la part des choses. On insulte (par courrier ou à voix haute) mes gendarmes, et moi-même accessoirement. Les problèmes que connaît ma brigade à ce jour sont des problèmes récurrents. (…) Il est vrai que j'ai des gendarmes assez fragiles psychologiquement, et certains fragiles même physiquement ; qu'y puis-le? Je me suis efforcé de mener un commandement avec humanité et humilité, mais face à ce que je subis quotidiennement, et même aussi des demandes et ordres intempestifs survenant la nuit, je ne peux plus supporter, humainement et moralement. Par conséquent, l'honneur me dicte une seule conduite, celle de partir de manière définitive."

Le 1er novembre 2013, le lieutenant Gregory Girard laisse cette lettre en évidence et se suicide avec son arme de service dans le bureau de la brigade qu'il commande à Saint-Amand-Montrond, dans le Cher. Dans son mot d'adieu, il met en cause deux de ses supérieurs, les capitaines M.D. et son adjoint B.G..

"Il nous parlait des pressions qu'il subissait, mais je n'aurais jamais imaginé son suicide", raconte Valérie Girard, sa sœur. Les auditions des collègues du lieutenant révèlent de nombreux dysfonctionnements dans la gestion de cette ge...


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