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Deux comptes Twitter inaccessibles en Turquie

Deux comptes Twitter sur lesquels des inconnus ont publié ces derniers mois des enregistrements mettant en cause des proches du Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, n'étaient pas accessibles dimanche en Turquie. /Photo prise le 21 mars 2014/ REUTERS/Dado Ruvic

ISTANBUL (Reuters) - Deux comptes Twitter sur lesquels des inconnus ont publié ces derniers mois des enregistrements mettant en cause des proches du Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, n'étaient pas accessibles dimanche en Turquie.

Twitter a accepté la semaine dernière de se soumettre à la demande des autorités turques de fermer des comptes qui, selon elles, enfreignent les lois sur la sécurité nationale et la vie privée.

Les deux comptes en question - Haramzadeler et Bascalan - totalisent chacun plus de 400.000 abonnés, qui n'ont plus accès aux messages précédemment envoyés.

Sans faire explicitement référence aux comptes turcs, l'entreprise américaine a publié samedi soir une série de "tweets" dans lesquels elle précise n'agir que sur décision de justice.

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"Nous ne dissimulons pas un contenu sur la seule demande d'un gouvernement et nous nous réservons la possibilité de faire appel d'une décision de justice quand la liberté d'expression se trouve menacée", a écrit Twitter via l'un de ses comptes.

La compagnie installée à San Francisco ajoute par ailleurs qu'elle "n'a livré et ne livrera pas d'informations sur les utilisateurs aux autorités turques sans un processus juridique en bonne et due forme".

Vendredi, Recep Tayyip Erdogan avait saisi la Cour constitutionnelle turque d'une plainte contre les réseaux sociaux qu'il accuse de porter atteinte à ses droits et à ceux de sa famille.

Le chef du gouvernement livre depuis plusieurs mois une bataille contre certains sites internet, en particulier Twitter et Youtube, sur lesquels sont apparus des enregistrements à l'origine d'un scandale de corruption.

Le 21 mars, peu avant les élections municipales, les autorités avaient bloqué l'accès à Twitter à la demande de Recep Tayip Erdogan avant que la Cour constitionnelle ne retoque cette décision début avril.

Les internautes peuvent de nouveau accéder à Twitter mais Youtube, un site de partage de vidéos, est toujours partiellement bloqué.

Depuis les premières révélations, le Premier ministre explique que les enregistrements diffusés sont des montages destinés à lui nuire.

(Seda Sezer, Simon Carraud pour le service français)