Dette de la France : pourquoi le pays a conservé sa note
Ouf ! Bercy peut être soulagé : vendredi 1er décembre dans la soirée, S & P Global Ratings a annoncé que la France conservait sa note AA… mais toujours avec une perspective négative. Fitch reste la seule agence de notation à attribuer à l'Hexagone une note inférieure (AA-).
Ces derniers jours, l'inquiétude était montée. Vu ses performances en matière de finances publiques (la dette devrait avoisiner 110 % du PIB pour 2023, et le déficit s'établir à 4,9 % du PIB), la France est en effet notée avec moins de sévérité que beaucoup d'autres pays de sa catégorie. « Il ne serait pas si illogique qu'ils nous mettent dans la bonne case s'ils appliquaient strictement ces critères », confiait-on à Bercy dans la semaine.
Des réformes de la France saluées par S & P
Heureusement pour notre pays, la notation des États ne dépend pas que de repères strictement quantitatifs, mais aussi d’une série de considérations économiques et politiques qui permettent au mauvais élève français d’être mieux noté qu’il ne le devrait. D’abord, S & P anticipe une amélioration à venir de nos finances publiques, même si celle-ci sera loin d’être fulgurante.
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Dans son communiqué, l'agence de notation salue la mise en place de réformes, notamment celles des retraites et du marché du travail (France Travail, indemnisation des chômeurs…) qui devraient permettre selon elle d'améliorer la situation de nos finances publiques.