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Des milliards en jeu derrière le chaos politique grec



Le pays le plus malade de la zone euro reçoit des injections financières massives de la part du Fonds monétaire international et de l'Union européenne. Combien leur a-t-on déjà versé? Qu'arriverait-il si l'aide était suspendue?



Combien la Grèce a-t-elle reçu?


Le pays en est à son deuxième plan d'aide, financé par l'Union européenne et le Fonds monétaire international. Le premier, qui s'étalait de 2010 à début 2012, s'est élevé à 110 milliards d'euros. Le second, dont le déboursement a débuté en ce début d'année et devrait s'échelonner jusqu'en 2014, s'élève à 130 milliards d'euros. En échange de ces prêts, la Grèce s'est imposé des plans d'austérité comme jamais aucun autre pays n'en a connu avant elle. Les électeurs ont montré dimanche dernier qu'ils n'en voulaient plus, en votant à 70% pour des partis anti-rigueur.

Ces derniers mois, le FMI et l'Union européenne se sont montrés généreux envers la Grèce: 70 milliards d'euros ont été versés. Tout n'a pas fini dans les caisses de l'État, loin de là. L'État grec a lui-même reçu au total 9,2 milliards d'euros depuis début mars de la part du Fonds européen de stabilité financière (FESF), au titre du deuxième plan d'aide international. Les ministres des Finances de la zone euro devraient débloquer lundi prochain une nouvelle tranche de 5,3 milliards d'euros. Le FMI doit pour sa part verser 1,7 milliard d'euros entre avril et juin. S'il estime, d'ici à mi-juin, que la Grèce a bien tenu ses engagements de réduction des dépenses publiques.

L'essentiel des versements a été dirigé vers le secteur financier. Les banques grecques, au bord de l'effondrement, ont été placées sous perfusion (25 milliards d'euros). Les créanciers internationaux du pays ont pour leur part reçu 30 milliards d'euros. Une compensation pour avoir accepté d'effacer, le 9 mars, une centaine de milliards que la Grèce leur devait (sur une dette totale de 350 milliards).

Combien doit-elle, et à qui?

Depuis l'accord passé le 9 mars entre Athènes et les investisseurs privés pour effacer avec une partie de son ardoise, la dette du pays a fondu…Lire la suite sur LeFigaro.fr

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