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Paris croit en ses chances de vendre l'EPR à l'Arabie saoudite

PARIS (Reuters) - La France est confiante de pouvoir conclure la vente à l'Arabie saoudite de deux réacteurs de type EPR conçus par le groupe Areva, après la signature mercredi entre les deux pays d'un accord sur une étude de faisabilité.

"On a fait franchir à notre partenariat une étape importante", dit-on de source diplomatique française après une moisson de contrats d'une valeur de 12 milliards de dollars annoncée lors de la visite d'une délégation saoudienne à Paris.

"La lettre d'intention sur les EPR, si les EPR sont bien mis en oeuvre, ce qui sera certainement le cas, cela nous ferait passer d'un seul coup à 22-25 milliards de dollars", estime un diplomate, pour qui les Français ont pris une longueur d'avance sur leurs concurrents chinois, russes, américains ou coréens.

Ryad envisage de lancer un important programme d'équipements électro-nucléaires que Paris propose d'aider à mettre en oeuvre via notamment un partenariat à long terme.

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La construction de centrales nucléaires dotées de réacteurs EPR de nouvelle génération est à l'origine de lourds déboires pour Areva, notamment à Flamanville (Manche) et en Finlande.

L'Etat a dû voler au secours du groupe nucléaire début juin en promettant une recapitalisation et en validant un projet de reprise par EDF de l'activité réacteurs nucléaires d'Areva.

Les autres contrats signés mercredi à Paris portent sur la livraison de 23 hélicoptères multifonctions Airbus H145, pour un montant de 500 millions de dollars et la confirmation d'un accord annoncé le 15 juin pour l’acquisition de 30 Airbus A320 et 20 Airbus A330 par la compagnie Saudi Airlines, pour un montant de 8 milliards de dollars.

On trouve dans la liste un accord en matière de financement des exportations entre la Coface et le Public Investment Fund (PIF) saoudien destiné à faciliter la vente d’aéronefs, notamment en cas de tensions sur les marchés financiers pour un montant de 3 milliards d’euros.

Pour la diplomatie française, ces contrats et les perspectives valident la stratégie de François Hollande de chercher à établir une relation privilégiée avec Ryad.

"Nous avons eu raison de donner une forme de priorité à nos relations avec l'Arabie saoudite dans la région", estime un diplomate français, pour qui "l'Arabie saoudite est un partenaire de référence dans ce Moyen-Orient troublé".

"Cette priorité, nous l'avons donnée d'abord pour des raisons politiques (...) et puis c'est aussi un partenaire avec lequel nous avons intérêt à travailler pour des raisons bilatérales évidentes qui sont notamment économiques."

(John Irish et Julien Ponthus, édité par Yves Clarisse)