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"Dernière Cartouche" : Caroline de Bodinat à l'ombre du père

De la mort de Paul des Tures, le père de la narratrice de Dernière Cartouche, on sait d'emblée qu'elle fut violente : "Dans ses effets personnels, remis aux ayants droit, il n'y avait qu'un briquet jetable, un trousseau de deux clés de voiture, un autre d'appartement et un petit sachet transparent avec son alliance et sa chevalière, couvertes de sang coagulé." Meurtre, suicide, accident? La première moitié du roman laisse la question en suspens, pour arpenter un territoire non moins ombrageux : la vie de Paul des Tures.

Son mariage avec Suzanne de Maupertuis, dans les années 1960, a des allures de trophée de chasse : elle en aime un autre, mais son père, qui veut un aristocrate, lui impose Paul, bientôt son gendre préféré. Pourtant, des Tures est inconscient, menteur, volontiers tyrannique.

Un kintsugi littéraire

Il monte des entreprises qui font faillite, croyant flairer le gros coup là où l'attend l'échec, flambe, met en péril les sacro-saintes apparences. Mais son panache, son amour pour la "vie facile" (l'expression est tirée d'un rapport de police à la suite d'une enquête pour des chèques sans provision) le rendent irrésistible. Il est théâtral, séduisant : "Delon dans Le Guépard."

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Sa mort brutale précipite sa famille dans un deuil impossible. Enquêtant à travers le roman sur la vie dispersée de son père – qui laisse dans son sillage une maîtresse et un demi-frère caché –, la narratrice plonge à vif dans ce bain de souvenirs, ...


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