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Denis Couvet : "On ne peut plus considérer la croissance économique comme le seul but à poursuivre"

Président de la Fondation pour la recherche sur la biodiversité (FRB) et professeur au Muséum national d’Histoire naturelle, Denis Couvet revient sur les négociations internationales en cours sur la protection de la biodiversité. Il plaide pour des "changements transformateurs" profonds.

Sciences et Avenir : Le 13 octobre 2021, une centaine d’Etats ont rendu publicdonnant les grandes orientations de la COP15, le futur accord international sur la protection de la biodiversité pour la décennie qui vient. Que pensez-vous de ce texte ?

Denis Couvet : Nous sommes dans le cadre de adoptée en 1992 à Rio de Janeiro. Le texte résume donc le consensus entre ces Etats avec beaucoup de concessions. Les gouvernements y reconnaissent que la restauration de la nature constitue le grand défi de cette décennie et l’objectif d’une humanité "vivant en harmonie avec la nature" en 2050 est rappelé. La conscience que cette "harmonie" a été brisée date désormais de plusieurs décennies. Si elle donne une direction, la "déclaration de Kunming" ne fixe cependant aucun but chiffré. Si l’Union européenne plaide avec ferveur pour une protection réelle de 30 % des surfaces terrestre et marine d’ici 2030, il semble que la Chine soit bien plus réservée. Or, c’est elle qui est l’hôte de la négociation et donc c’est elle qui mène les débats.

Les "changements transformateurs"

Depuis 2019 et son premier rapport sur la nature, plaide pour une transformation en profondeur des actuelles relations économiques et sociales tant au niveau international qu’à l’intérieur de chaque pays. Que sont ces "changements transformateurs" voulus par la communauté scientifique?

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Ces changements ont constitué l'axe de travail de en septembre dernier. L’Ipbes part du constat que l’actuelle exploitation de la nature provoque des dommages irréversibles au système écologique planétaire qui met en péril l’existence même de l’espèce humaine. Depuis la fin de la Seconde guerre mondiale, la croissance s’appuyant sur la combustion des énergies fossiles et l’usage sans limite des services rendus par la nature comme l’eau, le bois, la fertilité des sols est le modèle économique dominant. Il a permis à l’humanité de mieux se nourrir et d’accéder à des biens variés améliorant son confort. Les scientifiques mesurent [...]

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