Avec David Guetta aux platines et des crédits carbone vendus à EDF, un château de Chambord new look

Il est l’un des sites historiques les plus visités de France. Niché au cœur de la Sologne, sur un territoire à l’origine marécageux, Chambord, joyau des châteaux de la Loire, nous émerveille depuis son ouverture au public en 1862. Son escalier à double révolution, inspiré de Léonard Da Vinci, et ses dentelles de pierres attirent chaque année près de 2 millions de visiteurs. Derrière l’histoire romanesque de cet édifice, tout droit sorti d’un conte de fées, se déploie une entreprise rondement menée, dont le coût de fonctionnement s'élève à 35 millions d'euros par an.

Bien que les charges soient lourdes, le château s’autofinance à 95%. «C’est tout à fait unique pour un site culturel de cette trempe, nous sommes les seuls en France à atteindre un tel niveau d’autonomie financière», assure Pierre Dubreuil, directeur du domaine de Chambord depuis janvier 2023. Ce tour de force, Chambord le doit à 85% aux recettes liée aux entrées des visiteurs. Pierre Dubreuil espère cette année relever encore le niveau, avec un premier semestre record, «qui a enregistré le taux de fréquentation le plus élevé de l’histoire du château». Cela permettra de compenser une période estivale marquée par les Jeux olympiques de Paris 2024, qui devrait être moins bonne qu’habituellement, avec une baisse de la fréquentation estimée à 30%. Outre la billetterie, l’édifice de François 1er peut compter sur d’autres sources de financement, plus insolites.

Il y a deux ans, le prédécesseur de Pierre Dubreuil lançait Chambord (...)

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