Date limite des négociations commerciales : Leclerc reçoit une amende salée
Michel-Edouard Leclerc avait dit s'y attendre, c'est chose faite. La Répression des Fraudes sévit et vient d'infliger une sévère amende au premier distributeur alimentaire français, E.Leclerc, accusé d'avoir dépassé la date limite de négociations avec des fournisseurs. Le groupe, via sa centrale d'achat européenne Eurelec, a écopé mercredi d'une sanction d'un peu plus de 38 millions d'euros - la plus élevée prononcée dans ce genre de dossier - pour ne pas avoir respecté les délais des négociations avec 62 de ses fournisseurs.
En septembre 2020, la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) avait déjà infligé une amende de 6,34 millions d'euros à Eurelec pour «non-respect allégué de la réglementation française relative au formalisme des négociations entre fournisseurs et distributeurs». Contactée par l'AFP, cette enseigne leader du secteur n'a pas souhaité commenter.
Mais son porte-voix Michel-Edouard Leclerc s'était exprimé en février, disant s'attendre à des assignations et des sanctions dans la foulée des négociations commerciales, estimant même être visé «personnellement» par un «groupe de députés» de la majorité. Car cette année, les règles du jeu commercial ont changé. Habituellement, industriels et distributeurs ont jusqu'au 1er mars pour s'accorder sur les conditions de vente d'une large part des produits vendus en grandes surfaces le reste de l'année. Mais le gouvernement avait exceptionnellement avancé la date butoir (...)
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