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"Dans le neuf, la correction des prix est peut-être terminée"

"Dans le neuf, la correction des prix est peut-être terminée"

Olivier Eluère, économiste de Crédit Agricole S.A., analyse la tendance du marché immobilier en France.

Selon Crédit Agricole S.A., la « correction des prix » se poursuit dans l'ancien. C'est-à-dire ?

Olivier Eluère : Nous observons une baisse modérée des prix sur un an entre le 4e trimestre 2013 et le quatrième trimestre 2014. Globalement, les prix se sont contractés d'un peu plus de 2 % par an depuis trois ans, soit 7 % depuis la fin du pic. La tendance est très diversifiée sur l'ensemble du territoire : les notaires rapportent des variations allant de -13 % sur un an à Caen, à +3 % à Toulouse. Mais on n'est pas dans un scénario de krach, et il ne semble pas qu'on s'y dirige. La correction est en effet très lente, très graduelle, à l'exception toutefois de certaines régions. Un effondrement du marché semble très peu probable, les fondamentaux du marché sont stables et favorables. Et s'il n'y a pas de raison que le marché se redresse soudainement, il serait curieux d'assister à une accélération de la baisse, alors que certains signes tendent à montrer une amélioration. Même si cela ne s'observe pas encore dans le marché dans l'ancien.

A quels signes faites-vous référence ?

Olivier Eluère : Les taux continuent à baisser, mais on se rapproche d’un niveau plancher. C'est le moment d'en profiter, car cela ne durera sans doute pas. La conjoncture peut donc accélérer des décisions d'achat. Et malgré un taux de chômage reste élevé, le climat économique global, comme la confiance, semblent se redresser. Et des signes d’amélioration apparaissent dans le neuf.

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Quelles sont vos projections ?

Olivier Eluère : Nous avons mesuré et comparé le taux d'effort des ménages depuis 30 ans, selon l'approche des ratios de solvabilité*. Un ménage « moyen » pouvait s'offrir environ 70 m2 en 1991, lorsque s'est achevé le boom immobilier de la fin des années 1980. Dix ans plus tard, en 1999-2000, ce même ménage pouvait acquérir 110 m2 grâce à la baisse cumulée des prix (...) Lire la suite sur LaVieImmo

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