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Daniel Cohen, président de l’École d’économie de Paris : « Créer une récession contre l’inflation serait une erreur »

© Eric Dessons/JDD

Daniel Cohen, 69 ans, est membre fondateur et président de l’École d’économie de Paris. Avec Homo numericus – La « civilisation » qui vient (Albin Michel), son dernier ouvrage et l’un des essais phares de la rentrée, le spécialiste des dettes souveraines analyse les arcanes de la révolution numérique, les espoirs qu’elle a suscités et les déceptions qu’elle engendre. Selon lui, elle aggrave le mal qu’elle prétend combattre, à savoir la solitude sociale. "Son but est destiné à réduire les interactions humaines, au risque de les dessécher", estime-t-il.

Votre dernier livre s’articule autour de l’« Homo numericus ». Quelles sont ses caractéristiques ?
Il est à la fois libertaire et libéral. Son ton « antisystème » est un héritage de la contre-culture des années 1960, dont les pionniers de la révolution informatique sont les enfants. Mais il est aussi le produit de la révolution néolibérale des années 1980, à l’origine d’un monde très compétitif et moins intégrateur. Sur les réseaux sociaux, la colère est omniprésente. Dans une économie dite de l’attention, il faut constamment hausser le ton pour être entendu et échapper à l’anonymat. Autre principe clé : ce ne sont pas des informations que l’on y cherche, mais des confirmations de ses a priori. Vous croyez que la guerre en Ukraine aurait été voulue par un groupe énergétique ? Sur le Web, des millions de personnes le pensent aussi. L’information devient un objet de consommation et perd son lien avec le réel.

 

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La fragmentation ...


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