Ce député qui se propose de chercher des polluants dans les cheveux de ses collègues
Le député écologiste Nicolas Thierry se propose de prélever des cheveux aux députés pour y trouver des traces de substances perfluoroalkylées considérées comme dangereuses pour la santé. Dans les indiscrétions politiques de la semaine, retrouvez aussi François Ruffin, Gérald Darmanin, Bruno Millienne face à Aurore Bergé, Henri Guaino, José Bové, Carole Delga, François Bayrou...
Nicolas Thierry cherche les polluants dans les cheveux des députés
L'écologiste Nicolas Thierry fut l'un de ces lanceurs d'alertes qui ont pressenti les dégradations de l'environnement. Avant même de devenir député, il a tiré la sonnette d'alarme sur le réchauffement climatique, les pesticides ou encore l'exploitation des fonds marins. Il mène aujourd'hui la croisade contre les substances poly- ou perfluoroalkylées, connues sous le nom de PFAS, qu'il fait prononcer à l'anglaise, "pifasse".
A force d'interpellations, il est parvenu à faire sortir le rapport de l'Inspection générale de l'environnement et du développement durable sur ces polluants massivement présents dans les emballages alimentaires, les textiles, les automobiles… Des substances "suspectées d'entraîner 1.000 maux graves, de l'obésité au cancer en passant par le diabète". L'Europe prévoit des restrictions, mais seulement pour 2027. Du coup, il vient de sortir une proposition de loi pour les interdire. Afin de mobiliser ses collègues, Nicolas Thierry se propose de leur prélever des cheveux pour y trouver des traces de "pifasse". Une quinzaine d'élus, de quinze régions, seraient volontaires pour "démontrer que ces polluants éternels sont partout".
Ruffin - Montebourg, même destin?
La percée de François Ruffin a été saluée par Jean-Luc Mélenchon, mais dans l’entourage du leader des Insoumis, on n’y croit pas: "Il est comme Arnaud Montebourg, très brillant. Mais il finira par vendre du miel."
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Une brouille pas si grave avec Rome
Ce conseiller international de l’Elysée n’est pas traumatisé par l’incident diplomatique avec Rome provoqué par le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin et ses déclarations sur la politique migratoire de la présidente du Conseil Giorgia Meloni: "Nous sommes deux pays latins, les ministres italiens sont aussi parfois un peu rudes dans leurs expressions publiques, ce type de psychodrame fait partie de la relation franco-italienne."
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